MAX Wellness

EP.32 - Ton Gut te parle: Santé Mentale & Santé Intestinale avec Dre Geneviève Labonté-Chartrand, docteure en psychologie.

Dr Maxime Lavoie, chiropraticien

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EPISODE 32 du podcast MAX WELLNESS:
Ton GUT te parle: On discute des liens entre la Santé Mentale & la Santé Intestinale avec Dre Geneviève Labonté-Chartrand, docteure en psychologie. Bonne écoute! :)

00:00 Intro
02:27 Qui est Dre Geneviève Labonté-Chartrand & Son Parcours
10:12 La Dysbiose Intestinale
20:47 Exemples de cas cliniques fréquents en psychologie
40:31 TOP 3 conditions pour lesquelles la santé intestinale est cruciale
41:07 E-Book: Ton Gut te Parle + Médias Sociaux
46:10 LA Chose à retenir de notre discussion

Dre Geneviève Labonté-Chartrand:
https://linktr.ee/tongutteparle

Instagram:
@dr_genevieve_labonte_chartrand

E-Book Gratuit:
https://www.drgenevievelabontechartrand.ca/ebook-alimentation-simplifie

Sa formation gratuite - ICI

Dr Maxime Lavoie, chiropraticien:
Instagram: @maximelavoiedc
Site web/Contact: www.maximelavoie.ca

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SPEAKER_02:

Qu'on parle de dépression, qu'on parle de fibromyalgie, de démence, de burn-out, qu'on parle de psychose, de troubles bipolaires, chez toutes ces clientèles, il y a des symptômes, ça va se manifester un peu différemment au niveau de l'expression du symptôme. Mais néanmoins, on va voir un point, un tronc central chez ces clientèles. Et ce tronc central va être à la racine où on parle de l'équilibre des bactéries intestinales, ce qu'on appelle la

SPEAKER_00:

dysbiose. Bonjour tout le monde. Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute du lien Sous-titrage Société Radio-Canada Bonne écoute. Bonjour tout le monde, bienvenue à Max Wellness. Aujourd'hui, mon invité, j'ai la chance d'être avec Dr Geneviève Labonté-Chartrand, qui est docteure en psychologie et experte en santé intestinale, qui a récemment écrit un Sous-titrage Société Radio-Canada qui t'a mené vers ça, autant professionnel

SPEAKER_02:

que personnel. Donc, bienvenue. Merci beaucoup. Merci pour l'invitation. Ça me fait toujours plaisir de partager tout

SPEAKER_01:

ça.

SPEAKER_02:

Effectivement. Propager les connaissances et que plus de gens soient au courant de, je ne vais pas dire nouveautés scientifiques parce que ça existe depuis longtemps, mais justement de pouvoir avoir des outils supplémentaires pour atteindre une santé mentale optimale.

SPEAKER_00:

Exact. C'est le mandat du podcast qui est vraiment d'élargir les oeuvres des gens en termes de ce qui est possible en santé intégrative, faire des liens que les gens n'ont peut-être pas pensé à la maison et de savoir qu'il y a des avenues, il y a des pistes de solutions lorsqu'on voit le corps de façon intégrative et les interrelations entre les différents systèmes. Je pense que c'est un très bon sujet aujourd'hui. Est-ce que tu peux nous parler tout d'abord d'entrée de jeu

UNKNOWN:

?

SPEAKER_00:

Qui es-tu? Quel est ton parcours qui t'a amené à ce que tu fais actuellement? La promotion du volet de la santé mentale via l'intestin et plus encore. Et justement, qu'est-ce qui te fait triper sur ce que tu fais actuellement?

SPEAKER_02:

Ok, je fais ça en pas trop long. Parfait. Ok, en fait, je pratique comme psychologue clinicienne depuis 15 ans déjà. Je pratique toujours au Québec comme psychologue clinicienne. Et en fait, j'ai fait mes études à l'université jusqu'au doctorat en psychologie. Et durant mes études de doctorat, maîtrise et doctorat, en fait, j'ai travaillé dans un laboratoire de recherche. Donc, je me suis formée en recherche, j'ai fait de la recherche, j'ai développé un intérêt pour la recherche et j'ai conservé cet intérêt de la recherche clinique. En fait, ça m'a toujours accompagnée. Je vais faire le lien plus tard de pourquoi. Beaucoup de gens ignorent que les psychologues, même les cliniciens, on doit faire de la recherche. On est formé et on apprend. C'est une partie importante de notre parcours et ça nous aide vraiment à donner des cliniciens aiguisés, avoir un esprit critique et tout ça. Donc, Quand j'ai eu mon diplôme de maîtrise, maîtrise en poche, j'ai occupé un poste en psychiatrie. J'ai travaillé en psychiatrie pour à peu près neuf ans et je faisais différentes choses. Je faisais encore de la recherche. J'étais clinicienne. On fait plusieurs choses professionnelles souvent, mais lors de mon premier emploi en psychiatrie, j'ai eu une grossesse. J'ai eu mon bébé, Olivier, mon fils, qui a maintenant 15 ans. Et c'est lui qui m'a vraiment éveillée, ouverte sur la santé globale, parce qu'il est né avec des problèmes de santé. Et étant une jeune maman et une jeune psychologue, évidemment sortant directement des études, en recherche en plus. Bon, alors j'ai vu revolter un peu dans le système de la santé à la recherche de différentes options pour mon enfant, différentes réponses. Et je me suis aperçue rapidement que mes options étaient comme, je veux dire, limitées pour les enjeux de santé que mon fils présentait. Et j'ai décidé comme chercheur de commencer à faire de la recherche, de trouver moi-même des solutions, bien qu'il y avait des professionnels de la santé impliqués dans le dossier, des professionnels extraordinaires. J'étais déjà en holistique avec un ergot, un naturopathe, un physio. Je cherchais à savoir certains inconforts que subissait mon enfant, à quoi ils étaient dus. Et ça m'a ouvert sur un nouveau monde de recherche holistique que je ne savais pas. Je n'avais même jamais entendu parler au courant de mes études doctorales, d'entrée de jeu. On recule quand même d'il y a une dizaine d'années au moins. À travers ça, j'ai continué, bâti mon cabinet holistique, continué mon travail en psychiatrie, continué à faire de la recherche, j'ai publié ma thèse doctorale et finalement, j'ai ouvert une clinique holistique en Outaouais. J'ai été copropriétaire près d'une dizaine d'années où j'ai travaillé en holistique avec plein de professionnels de la santé. J'ai vu des résultats incroyables au niveau de mes clientèles et tout ça. Je compilais des données de recherche clinique dans mon cabinet pendant une dizaine d'années. Avec l'apparition du virtuel au cours des dernières années, je vais juger que c'était un bon moment pour moi de décoller une clinique en ligne, une clinique virtuelle, de pouvoir aider plus de gens, en bâtissant des programmes, puis en mettant à la disponibilité de tous des programmes, mon e-book, mon histoire, parce qu'on a un plus grand reach que faire du 1 à 1, 1 à 1. Alors, j'ai dit, c'est le moment pour moi, après 15 ans de pratique, de créer un envol. Et c'est ça, c'est ce qui s'est passé. Donc, c'est la naissance de Ton gars te parle qui a eu lieu cette année. Cool.

SPEAKER_00:

Puis justement, de quoi ça traite grosso modo un petit peu? Oui, le gars te parle, mais aussi toute ta pratique holistique que tu dis. Qu'est-ce qui est ton dada? Qu'est-ce qui vraiment est ton why ou ton message derrière un petit peu? Moi, je l'ai vu évidemment sur les médias sociaux et compagnie, mais si tu peux nous en parler un petit peu plus, je pense entre autres au fameux lien entre l'intestin et les conditions que peut-être en tant que psychologue et ta pratique clinique que tu pouvais observer. Tu nous parles de certaines corrélations que tu as observées. Je suis curieux Oui.

SPEAKER_02:

Bon, alors, évidemment, le« why» ça part généralement d'un besoin personnel. Donc, le besoin personnel ici, c'était vraiment de trouver des réponses aux symptômes de santé mentale dont souffrait mon fils qui me semblaient être liés à des enjeux intestinaux où j'observais vraiment une corrélation entre ses humeurs, son anxiété, ses difficultés sociales, adaptatives. Donc, mon fils a eu un diagnostic sur le spectre TSA qu'on connaît maintenant, le trouble du spectre de l'autisme, et j'observais dans ses symptômes des gouttes, gros enjeux intestinaux. Je n'entrerai pas dans les détails, mais des enjeux assez sévères. Et drôlement, je voyais la même chose en psychiatrie. C'est-à-dire qu'étant psychologue, j'ai été psychologue sur les unités de soins internes, donc auprès de patients avec des atteintes assez sévères qui sont hospitalisées sur de longues périodes, que ce soit pour la schizophrénie, de la psychose, des troubles bipolaires, de l'anxiété aiguë, des troubles alimentaires, donc toutes sortes de conditions où j'observais en étant dans leur quotidien, parce que les gens vivent là, sont hospitalisés, je les voyais manger, je voyais leur choix alimentaire et je voyais aussi au quotidien les Les bobos, les symptômes, les maladies comorbides physiologiques de ces gens-là qui étaient atteints de symptômes de santé mentale sévères et persistants. Et malgré, c'était impossible de ne pas faire de corrélation. C'est-à-dire que, par exemple, en psychiatrie de l'adulte, j'observais que 9 patients sur 10 souffraient de constipation chronique, maux de ventre, diarrhée. Des gros enjeux d'évacuation et brûlements d'estomac, tout ce qui touche à la digestion. Il y a plusieurs symptômes, mais des maladies du côlon, des brûlements d'estomac sévères. La plupart d'entre eux médicamentés avec des réducteurs d'acide. C'était assez frappant parce que ça faisait partie des combinaisons pharmaceutiques ou pharmacologiques, des recommandations. Et je me disais, je faisais des liens entre, OK, mon enfant a eu un diagnostic du spectre TSA, j'observe des symptômes similaires chez des clientèles adultes au niveau intestinal. Qu'est-ce qu'il y a à comprendre ici? Ça, c'est d'une part. Ensuite, je me suis promenée au niveau des clientèles adolescentes aux unités de soins, même chose. Quand je voyais des adolescents qui avaient toutes sortes d'enjeux au niveau de la santé mentale, anxiété sévère, dépression, même chose. Des enjeux intestinaux, des enfants qui ont des historiques de digestion difficile de constipation. Et évidemment, au cours des 8-9 années où j'étais là avec mon fils qui, à côté, je faisais des essais de certains changements alimentaires, je me suis dit, il y a trop de données pour que ce soit une coïncidence. Et je suis tombée sur un protocole dans la littérature qui s'appelle le protocole GAPS, qui s'appelle Gut and Psychology Syndrome, qui est très bien documenté. Et je suis tombée sur des thérapies alimentaires fonctionnelles datant des années 20, 30, 40, 50 où en psychiatrie, on appliquait des protocoles aux patients qui étaient sous soins internés. Et c'est des gros échantillons avec des résultats très intéressants. Ça fait que là, c'était suffisant pour piquer ma curiosité puis commencer moi-même à appliquer des changements graduels auprès de mes clients dans ma pratique. Cool. Alors, Qu'on parle de dépression, qu'on parle de fibromyalgie, de démence, de burn-out, qu'on parle de psychose, de troubles bipolaires, chez toutes ces clientèles, il y a des symptômes, ça va se manifester un peu différemment au niveau de l'expression du symptôme. Mais néanmoins, on va voir un point, un tronc central chez ces clientèles. Et ce tronc central va être à la racine où on parle de l'équilibre des bactéries intestinales, ce qu'on appelle la dysbiose. Donc, je donne un peu d'explication sur la dysbiose. La dysbiose, c'est la variété des bactéries qu'on retrouve dans l'intestin. Moi, j'aime donner l'image d'une salle de cinéma. Donc, imaginons que l'intestin, c'est une salle de cinéma où chaque banc est occupé par une bonne bactérie. En fait, ces bactéries-là, dans notre microbiote, c'est vraiment une fonction de nous protéger, de créer des hormones, des neurotransmetteurs qui sont responsables de notre santé du cerveau, notre santé mentale et physique. Et elles ont aussi comme fonction d'absorber les vitamines et minéraux, de faciliter la digestion et tout ça. Et si les bactéries qui occupent ces bancs de cinéma ne sont pas bien nourries, eh bien, elles meurent et elles cèdent la place à ce qu'on appelle les bactéries opposées. Et ce sont ces bactéries opportunistes-là qui vont créer un déséquilibre puisque ces bactéries opportunistes, elles, se nourrissent de mauvais aliments. Elles vont se nourrir de sucre, d'amidon, de maïs, en fait des aliments qu'on ne veut pas. Et lorsqu'elles sont en plus grand ratio, ça va créer ce déséquilibre qui s'appelle la dysbiose. La dysbiose est bien documentée dans la littérature comme étant le premier facteur d'inflammation intestinale. Et dès que l'inflammation intestinale apparaît, il y aura différentes conséquences, mais entre autres de ramollir, si tu veux, l'étanchéité de la paroi intestinale. Une fois que l'étanchéité n'est pas aussi bonne, c'est comme avoir un parapluie avec des trous. Il peut y avoir une grosse pluie et on va se faire mouiller. Les pathogènes, microbes, allergènes, virus, tout ce qu'on ne veut pas, on voudrait conserver pour une évacuation des toxines, va pouvoir pénétrer la circulation sanguine et aller causer des petits problèmes. J'appelle ça un petit party, soit dans le cerveau ou dans d'autres organes du corps.

SPEAKER_00:

Je crois que tu l'as bien expliqué. C'est un petit peu ça que je voulais te laisser justement mettre la table là-dessus parce que je veux que les gens à la maison comprennent. On va parler souvent de fameux lits qui gotent. C'est un petit peu ça que tu tenterais de nous décrire. Grosso modo, justement, un débalancement au niveau de la flore intestinale qui laisse place à la croissance de colonies, soit de bactéries, levers et compagnie qui ont moins d'affaires là et qui vont changer beaucoup notre métabolisme, créer de l'inflammation autant au niveau local qu'ailleurs, tu l'as bien dit, au niveau du cerveau. Sous-titrage Société Radio-Canada très content de t'entendre le voir. On sait que ton expertise en psychologie, je pense que plus ça va, plus en tant que praticien, que clinicien, il y a beaucoup de choses que chacun dans nos bureaux, on observe et que là, la littérature, lentement mais sûrement, commence à confirmer une donnée, un peu plus de données derrière ce qu'on observe, qui est des liens empiriques. Mais là, plus ça va, plus il y a beaucoup d'autres données aussi qui s'accumulent pour un peu confirmer ce qu'on observe depuis maintenant longtemps.

SPEAKER_02:

C'est

SPEAKER_00:

là que j'aimerais qu'on aille vers justement ce que tu as observé, qui est justement pour les gens à la maison qui nous écoutent. Qu'est-ce qui vient jouer adversement? Oui, il y a ce qu'on mange. Tu nous parles beaucoup aussi souvent dans tes publications de l'environnement. Évidemment, qu'est-ce qui joue sur la flore intestinale adversement? Le fameux stress. Ça peut nous lancer dans une boucle, un cercle vicieux, bien évidemment. Si on a de l'inflammation, on a La tolérance au stress est plus basse. Un petit rien vient nous stresser plus que ça le devrait. On ne s'en

SPEAKER_02:

sauve pas. En fait, c'est toujours un peu la poule ou l'œuf. Évidemment, on hérite du microbiote intestinal de nos parents. Donc, comme je dis, des fois, je vais dire, bon, on vient au monde parfois avec un microbiote. C'est comme un avantage, si tu veux, à la naissance ou pas. C'est-à-dire qu'on va hériter de 50% des bonnes et mauvaises bactéries de la mère et du père. Et ensuite, lors de l'accouchement vaginal, certaines bactéries de la maman et à l'allaitement, certaines bactéries de ça et du peau à peau. Bon. Donc, maintenant... qu'est-ce qu'on peut faire ou d'où ça vient, c'est d'abord prendre conscience chez nos parents quels étaient les enjeux. Est-ce qu'il y a des troubles mentaux? Est-ce qu'il y a des troubles de santé physique? C'est toujours la première question que je demande parce que s'il y a un historique de maladie, comme on le ferait dans une anamnèse au niveau de la génétique, s'il y a des enjeux de maladie mentale ou physique dans nos familles, ça va nous pister un peu sur quel genre de flore intestinale qu'on peut avoir. Et quels sont les symptômes qui sont le plus à risque pour nous? Quelles sont nos vulnérabilités, si tu veux, à développer? Et l'autre chose, c'est les habitudes alimentaires. Donc, évidemment, on a tendance à répéter le mode ligne ou les habitudes alimentaires chez nos parents ou de descendance en descendance. Et donc, si par exemple, mon parent souffre de dépression ou de fibromyalgie, j'ai une idée du genre de communauté de bactéries qu'il va nourrir. J'ai même une idée de ce que la personne va vouloir manger. On le

SPEAKER_00:

sait. Le microbiome dit que

SPEAKER_02:

no craving. Exactement. Il ne faut pas oublier que ces bactéries intestinales communiquent avec l'environnement externe, communiquent avec les microbiotes à l'intérieur, les autres microbiotes du corps, ça se parle. Alors, on a un microbiote dans la bouche, anus, vagin, intestin, la peau est un microbiote, donc il y a une communication entre les différents microbiotes. Mais encore plus important, le microbiote intestinal communique par le nerf vague, envoie des messages à notre cerveau au niveau qui vont dicter nos conduites, nos perceptions et notre gestion émotionnelle. Et qu'est-ce qu'on va observer chez des gens qui ont, par exemple, des fluctuations de l'humeur ou des gros symptômes, des enjeux de fatigue importants? On va observer des envies alimentaires très spécifiques, très spécifiques. On va observer, entre autres, des envies pour manger ce que j'appelle le blanc. Tout ce qui est farine, farine blanche, amidon, tous les produits céréaliers, le pain, tout ça. On va observer aussi une petite dent sucrée en général. Donc, ces bactéries-là vont venir se nourrir beaucoup de l'amidon, maïs, farine et sucre, principalement. Donc, évidemment, en psychiatrie, quand on regarde les gens manger, Est-ce qu'ils vont manger

SPEAKER_00:

principalement? Ils vont manger des aliments transformés, surtout. C'est ça. Ça a été souvent discuté, je dirais même dans les hôpitaux et compagnie, de façon discutable, qu'est-ce qu'ils mangent et tout. Je trouve ça fascinant que justement tu dénonces ce point-là, que comme psychologue, tu poses la question justement sur, un peu comme quand on cherche justement des trucs de maladies génétiques, même chose comme chiropratique, on veut savoir un peu les parents et même les grands-parents, ils ont-ils eu des maladies à savoir qui peuvent être transmises? Oui, on pense, la génétique a souvent le dos large, hein, On dit souvent... En anglais, ils disent« The genes, they load the gun», mais qu'est-ce qui va« pull the trigger»

UNKNOWN:

?

SPEAKER_00:

Ça va être vraiment notre style de vie. J'ai trouvé ça super intéressant que tu le mentionnes, puis je veux que les gens à la maison retiennent ça aussi. C'est que souvent, oui, les habitudes de vie se transmettent de génération en génération. Qu'est-ce qu'on mange pour souper le vendredi soir

UNKNOWN:

?

SPEAKER_00:

C'est souvent le« pizza night», c'est un exemple, où les recettes se transmettent, les bonnes ou les mauvaises habitudes, eux autres aussi se transmettent parce qu'on éduque nos enfants et on apprend de nos Donc, ça aussi, souvent, ça vient avec le bagage. C'est important de le savoir. Je trouve ça curieux aussi. Probablement que tes patients, des fois, ils ne trouvent ça peut-être plus maintenant parce qu'ils savent qu'ils vont voir et tout, mais... Même moi, comme chiropratien, des fois, je veux savoir qu'est-ce qu'ils ont mangé, déjeuner, dîner, souper, hier, même chose. Puis encore là, leur caca ressemble à quoi, leur digestion. Toutes ces questions-là que tu disais tantôt, des fois, des petites choses qu'on prend pour acquis parce que c'est tellement commun au 21e siècle. de prendre des antiacides, d'avoir des brûlements d'estomac une fois de temps en temps, d'aller à la selle moins qu'une fois par jour. Exactement. Pour les gens, c'est comme, ils ne se sont jamais trop en fait posé leurs questions. Un patient, un médecin, il me dit que c'est normal d'y aller au 2-3 jours. Écoute, commun n'égale pas nécessairement optimal,

SPEAKER_02:

normal. Je trouve ça intéressant. Évidemment, ça modifie bien sûr la façon dont je pratique parce que, un, on est L'évaluation des symptômes change beaucoup. Donc, plutôt que d'aborder vraiment des stratégies externes pour atténuer les symptômes, on bascule à l'interne. On va aller travailler au niveau de l'enseignement, de la psychoéducation. Quand tu nourris telle communauté de bactéries, voici les symptômes. Et tu parlais de la génétique, on parle ici d'épigénétique. C'est-à-dire, le gène est là, il y a une pression qui est exercée par différents stresseurs, il s'allume, moi je dis s'allume, et il s'exprime par différents symptômes. Est-ce que ça se renverse? Ce n'est pas une fatalité. C'est ça le message dans mon e-book. Ce n'est pas une fatalité. J'ai tellement de clients qui m'arrivent en me disant, je vais prendre des antidépresseurs toute ma vie, je suis brisée, je suis chimiquement débalancée. Je suis de même. Alors moi, le message que je veux passer, ce n'est pas une fatalité. L'atténuation des symptômes, les gènes peuvent s'exprimer. Ça nous indique qu'il y a un déséquilibre dans notre corps. Ça nous indique qu'il y a quelque chose qui ne va pas. C'est une communication d'un déséquilibre. Mais on veut reprendre le contrôle et agir pour que ça ne s'exprime plus. Vraiment, c'est ça.

SPEAKER_00:

Exact. Puis, je ne sais pas si tu as justement, on parle de ces concepts-là et tout, est-ce que tu as un ou deux exemples, peu importe, dépendamment, de des cas ou des trucs fréquents? Je sais que moi, j'en ai quelques-uns, des trucs cliniques ou autres, mais je serais curieux de ton point de vue de psychologue, si ça tente, mais de nous partager un ou deux cas, puis bon, des bons exemples, mais qui peuvent se transposer à plein de gens qui nous écoutent à la maison ou qui connaissent des gens que ça ressemble à leur portrait.

UNKNOWN:

OK.

SPEAKER_02:

En fait, j'ai vu des centaines de patients à 15 ans. Il y a deux choses qui reviennent beaucoup. Je vais nommer ces deux choses-là. Peut-être que les gens vont se retrouver. Au niveau de chez l'adulte, Souvent, les gens arrivent dans mon cabinet avec la maladie du siècle qui s'appelle l'anxiété. Donc, je rappelle que l'anxiété, c'est une famille sous laquelle on retrouve, en tout cas, on retrouvait sept troubles. Le DSM change un peu de définition, mais disons, dans son expression clinique. Et souvent, les gens vont me dire, une des causes les plus communes de consultation, c'est les fameuses attaques de panique. Les attaques de panique, il y a trois causes. causes possibles. C'est soit que la personne vit un danger réel, comme par exemple, elle a eu un accident de voiture et elle a des douleurs, elle doit s'adapter, le corps va se mettre à être en hyper-vigilance et paniquer, le niveau de stress est élevé. La deuxième cause, qui est la cause fréquente de consultation en psychologie, c'est L'anticipation, l'appréhension ou l'inquiétude. Donc, les attaques de panique viennent parce qu'on a peur d'être jugé, peur des hauteurs, peur de faire des erreurs. La troisième cause qui est la moins connue, c'est les attaques de panique interoceptives. Et souvent, je vais conduire mon évaluation clinique. Je vais m'apercevoir que dans le fond, la personne n'est pas en danger réel. Il n'y a pas de stresseur externe qui justifie le niveau d'angoisse que je vois. Donc, ça va me pister parce qu'ils vont me dire« je ne sais pas pourquoi je suis stressée, je ne sais pas pourquoi je suis stressée, ça va bien dans mon couple, ça va au travail, je n'ai pas d'enjeu financier, je n'ai pas de stresseur externe finalement et je ne suis clairement pas en danger réel. Pourquoi je suis toujours stressée?» Et là, c'est là que c'est intéressant parce que je vais amener les gens vers les stresseurs interoceptifs. C'est comme jouer au détective. On veut aller chercher qu'est-ce qui fait que le corps réagit en stress

UNKNOWN:

?

SPEAKER_02:

En fait, ça crée une menace interne et le stress monte. Et c'est là qu'on va aller regarder dans l'alimentation. Et la cause la plus fréquente, c'est la consommation de produits laitiers commerciaux.

SPEAKER_00:

C'est intéressant, ça.

SPEAKER_02:

Oui. Alors, les Québécois, surtout, on est habitués de consommer des produits laitiers matin, midi, soir. Et même avant de se coucher, on a été comme un peu habitués de consommer céréales, produits laitiers au coucher. Est-ce que ça crée ça? c'est que ça fait dresser la glycémie. Le taux de sucre augmente et là, le corps réagit avec une réponse de stress et les gens vont se mettre à faire des attaques de panique nocturne, par exemple. Ou voir vraiment un changement au niveau du stress après avoir consommé des produits laitiers commerciaux. Pourquoi je dis commerciaux? Parce que si vous faites votre yogourt dans votre mijoteuse, c'est pas ça, là. C'est-à-dire qu'il y a moins de chances aussi de consommer vraiment des produits de très haute qualité. Mais en général, la consommation de produits laitiers est vraiment corrélée avec ce symptôme-là. Donc, ça m'est arrivé plusieurs fois de dire à mes clients, par exemple,« Ok, tu viens me consulter pour faire une thérapie cognitive, comportementale, le traitement des paniques. Peux-tu commencer par couper ça? On se revoit dans trois semaines. Puis s'il y a encore des symptômes, reviens-moi.» Puis les gens me rappellent en me disant que je n'ai plus d'attaque de panique. C'est juste un exemple quand même assez marquant parce que je veux dire, les gens ne voient même pas le lien au début entre la panique et l'ingestion d'un aliment.

SPEAKER_00:

Effectivement. C'est ça qu'on veut justement amener comme message. Pour nous, on le voit régulièrement dans nos pratiques respectives et compagnie, pour différentes raisons et compagnie, ça a des gros impacts aussi au temps de vos neurones musculo-squelettiques, évidemment. C'est ça, souvent, on le voit. On va éliminer un groupe ou certains aliments qui sont un petit peu plus les coupables communs. Les personnes me reviennent et« Oups, ça va bien, j'ai plus mal.» Exactement.« Hey, sais-tu quoi? J'ai beaucoup moins d'anxiété.» J'ai une meilleure résilience au stress. Je peux mieux me concentrer. Je dors mieux. Les facettes sont multiples à cette inflammation-là. À ce volet-là, même je dirais auto-immune dans un certain degré, même avancé.

SPEAKER_02:

Oui, tout à fait. Il y a beaucoup d'enseignements dans ce genre d'intervention-là parce que les gens sont généralement sceptiques et surpris. Ils vont me dire, voyons donc, comment je vais aller chercher mon calcium? C'est bon les produits laitiers? Alors ici, il faut vraiment expliquer Qu'est-ce qui fait qu'un aliment est perçu par le corps comme une agression? Pourquoi? C'est de l'aspect éducatif ou d'enseignement. Par exemple, je n'ai plus les enzymes digestives pour digérer un aliment. Comme par exemple, les produits laitiers, souvent, on sait qu'après l'âge... du toddler, le bébé, il y a beaucoup d'adultes qui ont pu, même des enfants qui n'ont plus les enzymes digestives, donc c'est plus dur à digérer. Le corps reçoit donc cet aliment-là, puis il est stressé, il ne sait pas comment le gérer, donc pour aider la digestion, il va monter le stress. Ou, par exemple, j'ai un régime très élevé en fruits et légumes, mais je mange très peu de gras animaux, donc mon acidité gastrique n'est plus optimale pour pouvoir digérer. Ou je prends un réducteur d'acide depuis des années, donc mon acide cigastrique n'est plus optimal pour digérer, donc j'ai des inconforts. Et ça, ton corps, qu'est-ce qu'il fait avec ces inconforts-là? Il force, il travaille pour pouvoir digérer, donc il va t'aider et pour t'aider, il va lever le stress et ce stress-là va générer une inflammation. Donc, il faut expliquer

SPEAKER_00:

un peu la chaîne. Pourquoi? Parce que sinon, les gens vont dire, ils restent sceptiques. Ils ne comprennent pas. Exactement. C'est ça. J'en mange depuis toujours. Mes parents mangeaient ça. C'est intéressant quand on le met en contexte. Je pense que c'est un de nos mandats en tant que docteur, en tant que, justement, ça veut dire quand même enseigné. On est des enseignants et on est des partenariats pour, justement, avec nos connaissances, leur ramener nos trouvailles et pour les aider. Mais les gens ont de la difficulté à mettre en application ce qu'ils ne comprennent pas. Je pense que c'est quand même important. Je trouve que tu le vulgarises bien. À la maison, ça ne veut pas dire que vous êtes nécessairement tous sensibles aux produits laitiers. On pourrait avoir une discussion là-dessus, effectivement. L'hyper-transformation de ces produits-là, les vaches A1, A2, peu importe, la caseine, mais Mettons qu'on garde ça simple. Effectivement, il y a plusieurs raisons pour lesquelles on peut être sensible à un aliment et ça peut créer de l'inflammation. Soit une sensibilité ou d'intolérance franche, une allergie à l'extrême. Justement, on a une panoplie de raisons, médication, environnement, stress, trop d'en manger pendant trop de temps.

UNKNOWN:

Oui.

SPEAKER_00:

C'est ça. Chacun va avoir un degré de sensibilité différent. Exactement. Mais c'est là

SPEAKER_02:

toute l'importance d'une bonne évaluation, puis aussi de bien comprendre, ben, tel symptôme. Tu sais, nous autres, on a appris à l'école, toi comme moi, tel symptôme, OK, mettons, bon, telle médication ou telle intervention physique pour toi, pour moi, psychologique. Mais c'est comme, OK, on peut-tu aller un peu plus loin? Pourquoi est-ce qu'il y a là le symptôme? Moi, c'est ça que je suis correcte. Je peux mettre une stratégie psychologique en place. Je peux faire une intervention de... en place, mais moi, je recule. Je me dis, pourquoi l'inconfort d'abord est là? Si mon corps fonctionne de façon optimale, je ne devrais pas le sentir, ce symptôme-là. Ça nous amène, comme professionnels de la santé, à sortir et Oui, les connaissances qu'on a acquises au niveau de l'évaluation, les symptômes, on peut bien les évaluer, mais pourquoi ils existent?

SPEAKER_01:

Ça, c'est

SPEAKER_02:

quelque chose, parce que pour ma part, dans mes études, 10 ans d'études universitaires, j'imagine toi aussi, on n'a pas touché à ça ou très peu. On se fait dire, c'est biopsychosocial, donc beaucoup d'impact, beaucoup d'accent sur l'aspect génétique, mais quoi de plus? Qu'est-ce que je fais avec ça? On l'a dit tantôt, c'est vraiment une fatalité, donc on ne fait rien. parce qu'on se dit que c'est génétique, je trouve que ça enlève du pouvoir aux clients, de sa guérison, aux intervenants aussi, de dire« je ne peux pas aider plus». Alors que dans les faits, ça fait des années que je l'observe, toi aussi, il y a une racine, on peut aller plus loin dans les interventions en général.

SPEAKER_00:

Ça, c'est bien dit. Puis comme tu le dis aussi en adressant les racines, au lieu de focusser sur un symptôme, par exemple l'anxiété, finalement, on se rend compte que si on adresse de façon générale, aux racines. Il y a plein d'autres de nos autres symptômes qu'on pensait qui n'étaient peut-être pas en lien. Je pense à des douleurs, je pense à notre sommeil, je pense à notre clarté mentale, à notre Peu importe, il y a plein de choses qui vont s'améliorer au niveau de la qualité de vie des gens qui vont faire ces changements-là. Non seulement, comme tu dis, on se réapproprie notre pouvoir, on finit par rehausser notre qualité de vie à plusieurs niveaux et non juste en focussant sur un symptôme qui ne va pas bien.

SPEAKER_02:

Oui, bien, tu sais, on a comme... Il y a quand même huit gènes centraux qui sont responsables en épigénétique d'une panoplie de symptômes qu'on ne croit pas liés, comme avoir mal à la tête, avoir des ovaires polycystiques, souffrir de stress. On ne pense pas, mais si tu commences à regarder les gènes, c'est un gène qui s'exprime. Tu peux avoir douze symptômes différents. Nous, dans notre société, on a compartimenté les approches médicales, psychologiques, chiropraticiennes. C'est comme toutes des boîtes. Mais quand tu commences à regarder vraiment l'expression du gène, on s'aperçoit Soit que si le gène est en feu, comme on a mis le gaz, le feu est

SPEAKER_01:

pris,

SPEAKER_02:

ce gène-là s'exprime, il y a 12-15 symptômes. Dépendamment de la vulnérabilité de la personne, elle va avoir du diabète, avec un trouble obstiné compulsif, puis des boutons, de l'acné, mais les gens ne croiraient pas que c'est tout lié sur le même gène. Donc, évidemment, les conditions se renversent et ça ne renverse pas qu'un seul symptôme, ça va renverser plusieurs symptômes.

SPEAKER_00:

Effectivement.

SPEAKER_02:

Je me demandais des exemples. Le second exemple que je vois le plus souvent, l'anxiété chez l'adulte, mais chez les parents qui me consultent en coaching pour leur enfant. Bien, évidemment, il y a une explosion de la prévalence des troubles neurodéveloppementaux chez les enfants, tant de l'autisme, le déficit d'attention avec ou sans hyperactivité, dyslexie, dysorthrographie, tous les troubles d'apprentissage. Ça, c'est le deuxième motif le plus fréquent de consultation. Et encore ici, une des premières questions en évaluation que j'ai faites à ma collègue de données, je vais dire aux gens« Est-ce que votre enfant va aux toilettes

UNKNOWN:

?

SPEAKER_02:

» Puis la réponse, 95% du temps, c'est oui, une fois par

SPEAKER_01:

10 jours.

SPEAKER_02:

On peut-tu commencer par évacuer la toxicité? Puis ensuite, on va voir qu'est-ce qui reste comme symptôme. Souvent, encore, j'ai une réponse, les parents, des fois, sont à bout parce qu'ils ont fait de la thérapie, ils ont essayé toutes sortes d'approches, ils ont pris des médicaments, puis ils voient des résultats des fois limités, des fois pas du tout, des fois bon. Mais il y a un désir d'optimiser. Où va la toxicité si l'enfant ne l'évacue pas? Où ça va?

SPEAKER_00:

Justement, ça entretient une certaine inflammation. Ce qui n'est pas facile, souvent, ce que je vois, comme tu le dis bien, ça fait un cercle vicieux. Les parents deviennent plus fatigués. Ça fait beaucoup de gestion, autant les différentes approches de santé, mais eux autres aussi sont fatigués. Des fois, après ça, rendu là, ils viennent nous voir et il faut faire des changements. Ce n'est pas évident de changer certaines habitudes. C'est facile de manger un bol de céréales commerciales et l'enfant fait une crise parce qu'il en veut, parce qu'en fait, ses petits bactéries, son microbiome qui a changé, il demande ça. C'est pas évident. On est toujours mieux de prévenir que de guérir. C'est ma petite... Bon petit message pour les gens à la maison et les praticiens qui nous écoutent,

SPEAKER_02:

mais clairement, je peux comprendre que ça devient lourd. Moi, ce que j'aime dire aux parents, c'est bien écouter. Je comprends totalement quand notre enfant a des difficultés. On est toujours en pourparlers avec l'école. Ça ne va pas à l'école. On a de la misère à gérer. Notre enfant ne veut pas manger parce que là, il ne veut pas manger parce que ses bactéries veulent manger de l'amidon, du pain. Le parent se boit avec l'enfant pour les devoirs, puis se boit avec l'enfant pour manger. Finalement, il finit par céder sur certaines choses parce que les parents sont épuisés. Demander de faire des changements, c'est stressant et tout ça. Ce que je vais dire aux parents, c'est que le microbiote se modifie en quelques jours. Il faut mentalement se préparer pour quelques jours de changement pour déjà voir des transformations. Quand il y a un début de transformation, je vois l'espoir, la motivation, tout augmente. Il faut toffer quelque chose. C'est rapide. En quelques jours, le microbiote, les bactéries vont s'adapter. On va voir, par exemple, les enfants beaucoup plus calmes. On va voir une évacuation, un meilleur sommeil. Rapidement, ils vont dire, c'est quoi la prochaine étape? Je vois que l'école m'a envoyé un message. Ça va bien, on est sur la bonne voie. Il faut que je les amène à être capable de mettre le premier pas en place pour... pour maintenir leur motivation. Aussi, réduire les craintes, les croyances limitantes. Mon enfant va se laisser mourir de faim. Mon enfant va se laisser mourir de faim. Il a le contrôle dans la cuisine. Il va manger. Il faut changer l'équilibre de la composition des bactéries. Quand le parent sait que dans le fond, les mauvaises bactéries, je dis mauvaises bactéries, mais ces bactéries-là, ils ont un nom. On appelle ça la flore opportuniste. Quand le parent comprend que dans le fond, l'enfant, il n'est pas possédé, c'est vraiment les mauvaises bactéries qui envoient des signaux quand l'enfant fait des crises ou des outbursts, qui se pitchent à terre. Là, il se dit, je trouvais que ce n'était pas mon enfant. Puis là, on dirait qu'il revient à lui plus tard. Puis, m'excuse maman, je ne voulais pas faire ça. Là, c'est ça, on veut faire proliférer cette bonne communauté de bactéries-là, puis nourrir les autres pour qu'elles s'évacuent.

SPEAKER_00:

Exact, puis j'ai vu ô combien de cas, puis tu sais, moi, c'est comme chiropratien d'un point de vue neuromusculosquelettique, fait que J'imagine même pas dans ton cabinet et tout, mais comment c'était le jour et la nuit après une fois. Puis, tu l'as bien dit, il faut quand même prendre le temps. Ça revient à donner des bonnes explications. Il faut que les gens comprennent pourquoi ils le font. Puis, qu'est-ce que ça implique? À quoi ça tente dans les prochains jours? Il y a un petit volet de detox. On va dire ça comme ça. Exact. À partir de là, en modulant le microbiote, Justement, soit à l'aide de différents trucs, mais aussi juste en changeant les bases, les habitudes de vie, l'alimentation. Souvent, l'enfant, jour et la nuit, il y a des gens qui m'en viennent et de l'arme aux yeux. On ne le reconnaît plus pour le mieux. Oui. Les avantages outrepassent typiquement l'inconvénient temporaire de faire ces changements-là. C'est pour tous. Je pense

SPEAKER_02:

aussi qu'il y a une influence un peu de notre société. Je ne le pense pas, je le crois et je l'observe. C'est deux choses. Mes croyances, j'observe ça. On s'est tellement fait, je vais dire le mot« driller», qu'il n'y a qu'une seule approche, c'est la pharmacothérapie qui fonctionne. Aussi beaucoup, les approches alternatives, ce n'est pas scientifique. Ça, c'est des commentaires que je reçois Parce que c'est scientifique. Moi, j'ai fait de la recherche pendant des années. Je suis capable de lire la littérature. Les protocoles existent. Je n'aurais aucun avantage à aider les gens en créant quelque chose de toute pièce. Et en même temps, Si on veut une avancée, il faut aussi créer un peu des choses, des fois,

SPEAKER_01:

pour

SPEAKER_02:

sortir d'un carcan qui existe, qu'il y a des limitations. Mais je vois que le message est très, très, très, très solide. C'est comme les gens doutent, ils sont sceptiques. C'est dur de croire que la puissance de l'alimentation peut avoir autant d'effets sur notre mental et notre physique. Pourtant, c'est vraiment la base, la base de la santé, c'est le carburant. C'est le carburant.

SPEAKER_00:

C'est une des très grosses bases du moins, comme tu le dis bien. Je pense que, je ne sais pas si c'est parce qu'on peigne là-dedans aussi, peut-être qu'on est biaisé, mais je sens un tournant quand même parce que je crois que la vieille approche« one pill for a nil», donc je donne un médicament pour un symptôme, ça a quand même ses limitations. On peut le voir et c'est un peu pour ça que les gens finissent par venir nous voir. Ils ont essayé et souvent, ça donne des… résultats au mieux mitigés. Je ne dis pas que ça n'aide pas personne. Il y a des gens qui s'aiment, mais les gens qui viennent nous voir, évidemment, c'est les gens qui

SPEAKER_02:

ont... Il y a

SPEAKER_00:

encore des symptômes. C'est ça. Puis en changeant ça, ils voient, comme on disait tantôt, oui, l'amélioration de leurs symptômes pour lesquels ils venaient consulter, mais une belle appli d'autres choses qu'ils ne se doutaient même pas qui étaient reliées.

SPEAKER_02:

Oui, oui, tout à fait. Même chose. Puis, évidemment, comme on travaille en... On travaille tous dans nos silos un petit peu. Toi, tu le vois au niveau des interventions musculaires, squelettes neurologiques. Moi, je le vois au niveau psychologique, mais finalement, tout ça, c'est tout en interrelation. C'est-à-dire que ça va ensemble. C'est dur de départager les

SPEAKER_00:

symptômes, mais oui, c'est ça. Ça ouvre aussi la porte pour une belle collaboration interprofessionnelle. Les cas récurrents, difficiles ou autres, on vous parle d'un aspect, est-ce que tout est relié assurément? C'est plus complexe quand même que ça, mais de comprendre à quel point ça vient beaucoup jouer, le fameux microbiome sur le cerveau, puis c'est pour ça que j'aime beaucoup ton message, c'est que si on aide ça, on va faciliter de loin tout le reste, puis tu peux en témoigner de ta pratique, même chose de mon côté. Je pense que l'idée est de comprendre, d'ouvrir une porte autant aux praticiens qui nous écoutent, à tous les professionnels de la santé, que les gens à la maison. Savez-vous que si vous n'êtes pas victime de votre diagnostic, il y a des choses que vous pouvez faire dans toutes vos habitudes de vie, dès maintenant, demain, tantôt, au prochain

SPEAKER_02:

repas, pour optimiser. Oui, exact, exact. Puis même, moi, j'ai travaillé en holistique. J'ai été propriétaire d'une clinique holistique pendant près de neuf ans. Et puis, on travaillait avec naturopathes, ostéopathes, chiropraticiens, tous ces professionnels-là à portée de main. Écoute, c'était extrêmement riche parce qu'il m'est arrivé parfois de dire à des clients, bien, OK, je pense que, par exemple, ces symptômes-là d'insomnie ou d'inquiétude, ce n'est pas déclenché par le stress, c'est déclenché par ton coup. C'est ton coup qui n'est pas correct. Va voir un chiropraticien. Parce que moi, au niveau de mes interventions psychologiques, je suis au bout. Puis, il y a quelque chose qui se passe. Tu as un accident de voiture, tu as un trauma X. Et là, finalement, référence, puis les symptômes. Ça m'est arrivé des centaines de fois. Parce qu'il faut dire aussi que j'ai observé que le stress a le dos large. Donc, souvent, les gens arrivent dans nos cabinets, les psychologues m'ont dit que j'étais stressée ou j'ai eu un diagnostic. Là, on commence à évaluer ça. OK, oui, mais le stress, ça touche la colonne vertébrale, ça touche le microbiote, ça touche, oui, les stresseurs externes plus psychologiques, ça touche un ensemble de facettes. La santé des autres microbiotes, buccales, c'est très, très vaste. Il faut ouvrir les oeillères pour que gens voient que le stress, c'est interoceptif, ça vient de là-dedans, mais ça ne veut pas dire que c'est un problème nécessairement qui vient à des stresseurs externes dans notre vie. Ça peut être un débalancement intrinsèque tant au niveau neurosquelettique que... En

SPEAKER_00:

investigation holistique, il faut ouvrir. Il faut aller chercher la cause. J'aime ça. Les gens à la maison, on fait un petit topo là-dessus. Justement, tu nous disais le volet de la fameuse anxiété. On a aussi le volet des troubles de l'attention, d'hyperactivité chez les jeunes comme chez les adultes. J'ajouterais à ça, pour nous faire un top 3, évidemment, les douleurs chroniques. Mais pensez qu'il y a potentiellement un lien. Sachez, en fait, qu'il y a fort potentiellement un lien, au moins avoir une grosse portion d'ail qui peut se passer, non seulement, oui, dans votre assiette, mais dans votre intestin par certains changements qui peuvent vous aider beaucoup

SPEAKER_02:

avec

SPEAKER_00:

ça. Exactement. Évidemment, pour les gens qui s'intéressent, c'est un e-book qui va de long en large autour de ça, bien évidemment. Si tu peux nous en parler un petit peu plus, qu'est-ce qu'il contient? C'est destiné à qui? Pourquoi? Où est-ce qu'on le trouve,

SPEAKER_02:

évidemment? Mon e-book, c'était un peu le début pour moi d'une carrière en ligne parce que j'ai vendu ma clinique. J'ai J'ai décidé de me lancer en ligne pour avoir le loisir de voyager avec ma famille. Et puis donc, c'est ce que je fais depuis un certain temps déjà. C'est comme l'aboutissement de connaissances des dix dernières années et le début d'un partage de connaissances ouvertement sur le web. Donc, ça contient mon« why», donc pourquoi j'ai commencé à m'intéresser à la santé intestinale. Donc, je parle de mon histoire personnelle, mon fils, son diagnostic de TSA, mes recherches. Grosso modo, je vulgarise un peu les récentes données, les données de la santé intestinale. et l'évolution de la recherche sur l'inflammation intestinale et le lien entre la santé mentale et la santé intestinale. J'offre dans ce petit e-book des pistes, des trucs pour s'alimenter, comment faire des petits changements, qu'est-ce qu'on regarde, qu'est-ce qui est important au niveau des viandes, des poissons, certains mythes par rapport à la santé mentale et je donne mes coups de cœur en lecture pour les gens qui veulent aller plus loin. Ça contient à peu

SPEAKER_00:

près ça. C'est un e-book.

SPEAKER_02:

Très cool, quand même. À la suite de ça, cet été, j'ai lancé C'était un test pour aller voir les commentaires des gens, voir l'ouverture, voir comment ça serait accueilli. J'ai créé un petit programme de deux heures de vidéos téléchargeables, journal de bord, comme si je me prenais dans mon cabinet, mais je parlais à la personne, mais plutôt que de la voir en un à un, je le faisais en virtuel.

SPEAKER_01:

Cool!

SPEAKER_02:

J'ai lancé ça, parce que c'est souvent des notions de base que je vais répéter en enseignement, par exemple. Donc, j'ai comme pris ces notions, je les ai mises sous une forme d'un programme court, puis dans le but de récolter vraiment des commentaires, puis voir ce que les gens aiment. Et ça a quand même été vraiment agréablement surpris. Ça a été un beau succès. J'avais ouvert le programme pour trois mois. trois mois pour pouvoir avoir justement une échantillon intéressante, pouvoir recueillir les commentaires. Et donc, finalement, je vais lancer une longue formation, plus de type, je ne veux pas dire cours universitaire, parce que ce n'est pas ça du tout. Ça s'adresse vraiment aux gens, monsieur et madame, qui veulent enclencher des changements durables du pas à pas sur six semaines avec dix heures de capsules vidéo, bonus, télécharge, comme vraiment un cours complet. Et ce cours-là sera disponible. Il est déjà lancé, les entrevues ont le contenu gratuit, les Q&A ont déjà commencé, mais la formation sera accessible

SPEAKER_00:

le 27 novembre. OK. Puis les gens peuvent

SPEAKER_02:

trouver ça où? Ma liste d'attente pour la formation... Et mon e-book sont accessibles sur Instagram dans mon

SPEAKER_00:

Linktree, dans ma bio. Parfait. Je vais mettre ça dans les show notes pour les gens qui nous écoutent à la maison. Je vais le mettre dans les notes de bas d'épisode,

SPEAKER_02:

évidemment. Oui, puis je dois dire que j'ai des documents gratuits aussi dans mon Linktree, fait que les gens peuvent aller. Par exemple, s'ils ne sont pas prêts à lire un e-book ou faire une formation, j'ai créé des documents. Un document, en fait, qui s'appelle« L'alimentation simplifiée». Parce que la question qui me revient le plus souvent, c'est« Geneviève, j'écoute toutes tes capsules, je te suis. Qu'est-ce que je mange? Je ne sais plus. Je peux-tu manger ici? Je peux-tu manger ça?» Si les gens ne sont pas prêts à s'embarquer dans une formation ou lire, j'ai créé un document totalement gratuit pour pister les gens sur qu'est-ce qu'on peut manger, pourquoi, vraiment des notes quand tu vas à l'épicerie, à quoi faire attention dans les éléments transformés. Ce document est gratuit et aussi dans ma bio sur

SPEAKER_00:

Instagram. Super pratique, by the way. Même ton contenu, je peux en témoigner. au quotidien, les stories et compagnie. Tu es beaucoup active sur Instagram. C'est super, super intéressant. Tous les jours, je trouve ça vraiment cool. Si tu peux mentionner ton handle pour les gens qui sont multitasking pendant qu'ils nous écoutent, peut-être qu'ils veulent te checker sur Instagram. C'est quoi? C'est

SPEAKER_02:

docteur underscore Geneviève underscore Lamonté underscore Chartrand.

SPEAKER_00:

Parfait.

SPEAKER_02:

Et qu'il y ait un commercial en avant. Puis ensuite de ça, j'en parle, je réponds aux questions en live. Ça, c'est très apprécié des auditeurs. Donc, toutes mes lives sont sur Facebook. Les gens peuvent aller les réécouter parce que sur Instagram, ce n'est pas tous les mêmes. Mais bon, les gens me suivent sur les deux plateformes. Le contenu est un petit peu différent.

SPEAKER_00:

C'est ça. Vous êtes mieux de vous abonner aux deux, vous ne manquez rien. Le fun des lives, c'est qu'on les voit des fois quand ça sort, mais après ça, on peut toujours s'y référer. On peut les sauvegarder pour après ça les envoyer à d'autres gens. Des fois, je fais beaucoup ça, ça me fait penser à telle personne, j'envoie ça à tel autre praticien ou tel patient, peu importe. C'est des choses qui sont super pertinentes et qu'on peut après ça s'y référer. Si tu avais une chose, la chose la plus importante de ton message, de ce qu'on a discuté aujourd'hui, à retenir pour les gens à la maison,

SPEAKER_02:

ce serait quoi? C'est une excellente question. Je pense que ce serait que les gens sont maîtres de leur santé. Ils peuvent reprendre le contrôle de leur santé. J'observe que c'est beaucoup une croyance qui a été... qui est comme perdu. Si on pense qu'on peut aller mieux, qu'on peut être maître de sa santé, ça va augmenter la motivation pour mettre en place des stratégies et ne pas perdre l'espoir. Je m'adresse aux gens qui ont perdu l'espoir souvent.

SPEAKER_00:

Exact. C'est tout un processus. Il y a des saisons à tout ça. Je trouve ça super intéressant que tu nous amènes ça d'un point de vue de clinicienne en psychologie. Autant qu'on peut corroborer ça avec moi en tant que clinicien en chiropratique. On peut voir un peu les mêmes observations avec différents angles de vue, différentes expertises. Ça revient toujours à... Si j'avais, moi, justement, un take-home message de tout ça, ce serait vraiment de... de comprendre l'ampleur. On en entend souvent parler. Est-ce que ça a vraiment un impact? Non. Nous, on partage nos deux volets d'expérience clinique et de littérature autour de ça qui est de plus en plus présente. Il y a un gros impact en ce que vous mettez dans votre assiette, bien évidemment. Au quotidien, à chaque repas, vous avez justement un pot vert le mieux-être ou le moins-bien-être, on va dire ça comme ça. Puis après ça, sachez qu'il y a des pistes. Oui, le microbiome microbiote, mais qu'est-ce qui l'influence encore une fois

UNKNOWN:

?

SPEAKER_00:

le stress, oui, ce qu'on mange, après toutes les habitudes de vie essentiellement,

SPEAKER_02:

mais aussi notre environnement. Les toxines, c'est ça, les toxines environnementales.

SPEAKER_00:

Tu vas en parler aussi beaucoup, je pense, tu as une formation prochainement sur la neurotoxicité, l'intestin, santé mentale, puis ça, on en a moins parlé un petit peu, mais tout ce que j'appelle souvent l'exposome, ce à quoi au 21e siècle, juste en vivant normalement, on est exposé, on parle souvent des pesticides, on parle souvent des moisissures de l'air, champs électromagnétiques, j'ai fait un épisode Bref, tous les stresseurs, la lumière bleue, c'est toutes des choses qui peuvent venir jouer essentiellement sur notre physiologie,

SPEAKER_02:

sur notre microbiome aussi. Exactement. On va commencer souvent par ce qui est le plus proche des gens, c'est-à-dire l'alimentation. J'ai vu des cas de gens en psychiatrie surtout, où je suspectais que les épisodes de psychose, par exemple, étaient causés par une exposition moisissure. Et puis, pourquoi? L'historique, je sais où les gens vivent, tout ça. Et c'est le cas. Maintenant, c'est bien documenté. On peut même faire des tests pour savoir si on est intoxiqué ou moisissueux, par exemple. C'est comme une drogue. Les gens viennent à... avoir des enjeux de santé mentale. Je vois aussi, si je regarde la littérature dans les années 50, on liait l'exposition à la schizophrénie, l'augmentation des cas de schizophrénie aux pesticides de la culture du blé. Ça date, là. Ça date qu'on a ces données-là, puis qu'on sait, là.

SPEAKER_00:

Exact. Je trouve ça super. Ça revient justement de rencontrer des praticiens comme toi, comme moi, peu importe les gens qui ont ce volet-là intégratif. Notre message est aussi pour partager aux autres professionnels de la santé de savoir qu'il y a potentiellement un lien, que nous, on observe dans nos bureaux ces liens-là aussi, que la littérature confirme aussi. À part ça, sachez que vous pouvez soit référer à d'autres personnes ou autres et juste de comprendre que des fois, la priorité, comme tu l'as bien dit dans ton volet interdisciplinaire, des fois, c'est« oui, Ça peut être en psychologie, d'autres fois avec un chiropraticien. Des fois, ça peut être justement avec un coach, un nutritionniste. Il y a beaucoup, beaucoup de choses à aller fine-tuner et chacun, ça va être différent. D'où la beauté. En clinique, c'est vraiment sur une base individuelle, tu l'as bien dit. D'aller voir avec une bonne anamnèse, un bon examen physique, voir, OK, c'est où qu'on commence avec l'individu que j'ai devant

SPEAKER_02:

moi.

SPEAKER_00:

Exactement. Puis d'aller chercher le plus gros retour sur investissement parce que des fois, de se pitcher partout, je dis tout le temps ça, la meilleure façon d'arriver nulle part, c'est de s'éparpiller partout. On va aller chercher d'identifier les gros morceaux et on commence là avec ce qui est plus facile aussi pour le patient de faire.

SPEAKER_02:

Par ça, là, c'est un processus. C'est vraiment un pas à la fois. Puis là, les gens voient« Ah, je dors mieux. Ah, tel symptôme s'est éteint. Ah, je vis moins d'anxiété.» Là, la motivation, on va voir le désir d'enclencher des changements. Il y a beaucoup des interventions, tant comme chiro que comme psychologue, aux croyances. Les croyances sont toujours là, soit limitantes, mais elles viennent jouer ou dans la perception, ça va être un volet d'intervention très important dans tout changement.

SPEAKER_00:

Exact. D'où la pertinence, encore une fois, de l'interdisciplinarité et de s'entourer de praticiens, justement, qualifiés dans leur domaine qui peuvent justement avoir ce langage-là d'échange-là aussi et ces connaissances-là. J'adore.

SPEAKER_02:

Écoute, moi aussi, j'adore qu'on partage la

SPEAKER_00:

même perception. Est-ce qu'il y a quelque chose que je n'aurais pas mentionné aujourd'hui justement que tu aimerais ajouter à notre entrevue ou qu'on a moins couvert un petit peu que tu aimerais élaborer?

SPEAKER_02:

Écoute, pour les gens qui ne me connaissent pas, ils ont du contenu à découvrir sur mes réseaux. Ça fait quand même presque un an que je publie activement à toutes les semaines, donc ils en ont pour un petit bout à récupérer le tout. Pour les gens qui me connaissent, ils me suivent partout sur les plateformes. J'ai beaucoup de gens qui attendent avec impatience le lancement de la formation en novembre, qui sera la neurotoxicité, la santé mentale et la santé intestinale. Dans tous les cas, je te remercie de m'avoir invité à ton podcast, parce que c'est comme ça, en s'entraidant au centre professionnel, en holistique, en intégratif, que notre voix finit par être entendue, parce que je dois dire qu'on est quand même une minorité de professionnels à travailler comme ça, puis ça me fait toujours chaud au cœur d'entendre des commentaires positifs, de voir que les gens vont mieux, et puis je pense qu'on a fait quand même un bon tour pour que les gens apprennent à me connaître un petit peu, là.

SPEAKER_00:

Exact. C'est mon mandat avec ça. Puis justement, comme tu dis, ça fait chaud au cœur. Nous autres, notre mission première, c'est d'aider les gens et de partager ce qui nous passionne parce que justement, on est souvent passé personnellement par un processus qui nous a amenés à où est-ce qu'on est là. C'est pour ça que j'étais curieux de savoir ton parcours. Exactement. Puis après ça, de pouvoir juste partager ça aux gens pour qu'ils puissent après ça le partager en direct. à leurs proches, à leurs gens aimés et justement à leurs patients, aux clients et

SPEAKER_02:

compagnie.

SPEAKER_00:

Je te remercie infiniment d'avoir été avec moi aujourd'hui. C'était une super discussion. Je pense que ça va être très informatif pour tous les gens qui nous écoutent. N'hésitez pas à la partager à la maison avec les gens que vous pensez que ça peut intéresser pour que ce message-là puisse justement atteindre le plus grand nombre de gens possible. Je crois que c'est quelque chose qui est digne de mention si les gens peuvent aller mieux ou sont découragés par rapport à leurs conditions de santé. Tu l'as bien dit, il y a toujours un espoir et c'est de se réapproprier ce pouvoir-là sur notre santé en ayant des fois des horizons un peu plus élargis sur ce qui est possible. Donc, ce fut un plaisir, ma chère. Merci beaucoup, Maxime. Au plaisir et à bientôt, bien

SPEAKER_02:

évidemment. Au plaisir.

UNKNOWN:

Bye-bye.