MAX Wellness
🎙️ MAX Wellness – Le podcast pour élargir vos horizons en santé globale
Vous pensez que prendre soin de votre santé, c’est compliqué, coûteux ou inaccessible ?
Vous êtes curieux d’apprendre comment optimiser votre vitalité au quotidien, sans tomber dans les recettes toutes faites ou les approches extrêmes ?
Bienvenue sur MAX Wellness, le podcast qui vous accompagne chaque semaine pour explorer la santé autrement, de manière holistique, nuancée et humaine.
Au programme :
- 🎧 Des épisodes solo de 15 à 25 minutes pour approfondir des thèmes précis et applicables
- 🎤 Des invités experts une fois par mois pour vous offrir d’autres perspectives et témoignages inspirants
Animé par Dr Maxime Lavoie, chiropraticien et coach en santé globale depuis plus de 15 ans, ce podcast vous propose des outils concrets, des réflexions profondes et des clés pour aller à la racine de vos symptômes, tout en respectant votre unicité.
Que vous cherchiez à :
✅ Optimiser votre énergie et votre bien-être
✅ Prévenir les maladies chroniques
✅ Apprendre à mieux comprendre votre corps
✅ Ou simplement élargir vos horizons de santé...
MAX Wellness vous guide, sans dogme, avec clarté et bienveillance.
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EP.42 - Ménopause, SPM, Hormonothérapie et Santé Globale! Optimiser sa santé hormonale avec Véronique Bourbeau, NDA.
Véronique Bourbeau est naturopathe agréée diplômée de l’Institut d’Enseignement en Science Naturopathique et herboriste clinicienne diplômée de l’Académie de Phytothérapie du Canada. Elle cumule plus de 25 ans d’études, d’enseignement et de service comme consultante en santé globale.
Considérant que la majorité des maladies prennent naissance dans un réseau complexe de susceptibilité génétique, d'influences environnementales, de choix alimentaires et de style de vie, Véronique est persuadée que le schéma thérapeutique le plus efficace réside logiquement dans une approche multidisciplinaire. C’est avec cette vision qu’elle fonde, en 2018, la Clinique Intégrative du Haut-Richelieu, où elle regroupe les plus grands experts dans diverses approches complémentaires de santé.
Enseignante d'endocrinologie, elle se passionne pour la santé hormonale. Conjointement avec sa partenaire Dre Lyne Desautels, elle développe la plateforme éducative virtuelle Ma Santé Mes hormones, un projet ambitieux visant à informer le public mais aussi à former les professionnels de la santé dans la sphère de la santé hormonale.
Également spécialisée en accompagnement auprès des gens confrontés au cancer, elle investit son cœur et son temps au développement de la plateforme virtuelle Cancer 360, soit un site de références et de formation en oncologie intégrative. La valeur, la pertinence et l’efficacité de ses interventions réside dans sa rigueur scientifique, son respect pour la profession médicale et son expérience clinique.
Véronique offre un service d’éducation à la santé très apprécié. Vulgarisatrice, elle a collaboré à de multiples ouvrages écrits (livres, journaux, magazines), a participé à différentes émissions radio et capsules web. Véronique est également une conférencière estimée et active au sein de diverses institutions dont la Fondation québécoise du cancer, la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales, le Relais pour la vie et les universités.
00:00:00 Intro + Parcours de Véronique
00:03:58 Naturopathie & Oncologie
00:07:35 Les Hormones
00:21:15 Ménopause, Périménopause & Hormonothérapie
00:29:57 Stress & Glandes Surrénales
00:31:47 TOP Trucs & Suppléments
00:45:35 Bilans sanguins & Contextes
00:48:02 La ménopause comme tremplin vers une vie renouvelée
00:55:57 La glycémie
00:56:35 Prise de poids à la ménopause
01:00:35 Les perturbateurs endocriniens
01:07:25 Plateforme: Ma Santé mes Hormones
01:19:11 Conclusion
Comme les hormones interfèrent avec tous les systèmes du corps, j'ai vite compris que pour saisir la santé, il faut que tu sois expert en hormones.
SPEAKER_01:Bonjour tout le monde! Dans l'épisode d'aujourd'hui, je reçois Véronique Bourbeau, naturopathe qui cumule maintenant plus de 25 ans dans le domaine et qui est une passionnée de la santé hormonale. Vous l'aurez deviné, on vous parle d'hormones, de ménopause, d'hormonothérapie qui est un sujet hyper populaire ces temps-ci et elle nous explique comment optimiser sa santé hormonale au quotidien pour mieux comprendre et mieux vivre la ménopause. Bonne écoute! All right, salut tout le monde. Bienvenue à Maxwell Ness. Je suis ici aujourd'hui avec Véronique Bourbeau, naturopathe. Je suis super heureux de t'avoir avec moi aujourd'hui. Ça fait longtemps, en fait, que je veux qu'on ait une discussion ensemble et on a réussi à faire que ça arrive aujourd'hui. Donc, bienvenue. Et j'aimerais ça, d'entrée de jeu même, que tu te présentes. En fait, tu es naturopathe, tu as beaucoup, beaucoup de chapeaux. Même, je dirais, tu es fondatrice de l'Institut de santé intégrative du Haut-Richelieu. Et aussi, tu as travaillé beaucoup à fonder une plateforme qu'on va probablement pouvoir parler aujourd'hui un peu plus avec le Dr Alain Desautels sur le volet hormonal, les hormones de la femme. Et tu as aussi beaucoup une expertise en lien avec l'accompagnement dans les cas de cancer et avec le volet hormonal. Ça aussi, j'aimerais beaucoup qu'on en parle. Donc voilà, si jamais tu peux te présenter un petit peu aujourd'hui d'entrée de jeu aux gens. Et j'aimerais ça que tu nous donnes une petite description sur c'est quoi les hormones grosso
SPEAKER_00:modo pour mettre en contexte les gens. Ça me fait plaisir. Merci de l'invitation, Maxime. En fait, oui, c'est ça. Je suis naturopathe agréée. Je suis aussi herboriste. Ça fait 27 ans que j'ai choisi de faire ce métier-là. Donc, je me suis décidée assez tôt. Ce n'est pas une deuxième carrière. J'ai fait ça toute ma vie, en fait, toute ma vie. Je n'ai pas fondé une institut. J'ai fondé, par contre,
SPEAKER_01:une clinique. Désolé. C'est
SPEAKER_00:correct. J'ai fait beaucoup de
SPEAKER_02:choses,
SPEAKER_00:mais pas une institution. Donc, j'ai fondé la Clinique intégrative du Haut-Richelieu. Et effectivement, je travaille de façon intégrative et entre autres avec Dr. Lynn Desautels, qui est une experte, une sommité dans le domaine de l'hormonothérapie. Et donc, c'est ça, on aura la chance de parler peut-être de la plateforme Ma santé, mes hormones. Et effectivement, dans mon parcours, moi, j'ai eu un coup de cœur pour tout ce qui a trait aux hormones. Et ce n'est pas par un besoin personnel. Souvent, les gens, c'est parce que j'ai une maladie intestinale, Je me suis intéressée à l'alimentation, aux suppléments, aux microbiotes. Moi, ce n'est pas parce que j'ai eu un souci au niveau menstruel, par exemple, ou quoi que ce soit, que je me suis intéressée. C'est plutôt que je suis un peu toque. Plus je vieillis, plus je suis toque, d'ailleurs. Je suis assez obsessive et compulsive pour comprendre les choses. Puis, quand je me suis assise, c'est dans les années 90, fin des années 90, je me suis assise dans mon cours d'endocrino pour la première fois. Puis là, j'ai eu une révélation. Je me suis dit, oh mon Dieu, OK, comme les hormones... interfère avec tous les systèmes du corps, j'ai vite compris que pour saisir la santé, il faut que tu sois expert en hormones. Parce que les hormones, ce sont des régulateurs de santé multisystémiques. Donc, pour comprendre les choses, il fallait que je creuse, puis que je m'informe, puis que je développe ce champ d'expertise dans les hormones. Donc, c'est venu par passion. Puis mon côté TOC a été satisfait, bien sûr. Donc, il y a ça. J'ai développé cette expertise-là. Et puis, en cours de route, ça fait peut-être maintenant 14-15 ans, donc ce n'est pas toute ma carrière de natureau, mais ça fait 14-15 ans que j'ai senti le besoin d'accompagner des gens qui sont confrontés au cancer parce qu'on n'a pas d'approche intégrative ici au Québec. On n'a pas la culture intégrative, en tout cas, surtout pas en oncologie, comparativement à d'autres provinces. Du même pays ou dans d'autres pays aussi où on a des centres intégratifs. Donc, j'ai mis la main à la part et je me disais, je pense qu'il y aurait moyen d'améliorer la qualité de vie pendant ce passage-là, bien sûr, en oncologie. Puis après ça, d'adresser ce que j'appelle la postvention, une fois qu'on est en rémission, pour que cette rémission-là soit le plus à long terme possible. Donc, puis permettre aussi à ces gens-là de mieux recevoir, de mieux surfer sur le site. sur les effets secondaires ou pendant ce parcours-là, soit en chimiothérapie, en radio ou lors d'une chirurgie. Donc, c'est ce que j'ai fait en cours de route, œuvre utile pour accompagner. Et ce qui est important de préciser, c'est que Tu sais, des fois, on peut avoir encore ce concept-là que, tu sais, la médecine ou la nature ou les approches plus traditionnelles, bien, tu sais, est-ce que c'est vraiment compatible? Est-ce que c'est pas un peu, tu sais, des champs opposés? On devrait faire un ou l'autre. Puis moi, je suis vraiment, je pense que tu es de mon avis de toute façon, mais c'est vraiment des approches complémentaires. Puis il y a moyen de faire vraiment mieux ensemble, peu importe la condition. Et parce que je travaille de façon intégrative, ça m'a permis d'avoir des alliances, d'avoir Donc, c'est important de savoir qu'il faut de beaucoup de choses pour faire un bon monde, si tu veux. Donc, il y a toujours moyen de travailler en complémentarité pour optimiser la santé. Donc, ça va très bien en oncologie aussi, là.
SPEAKER_01:C'est très cool et c'est un petit peu ça, tu l'as bien dit, je trouve le volet de tout le monde est gagnant, autant les praticiens qui travaillent ensemble en partenariat, tout le monde peut miser sur ses forces et justement avoir cette belle collaboration-là. On ne peut pas avoir souvent un chapeau et on va tout couvrir, donc de miser sur les forces de tous et chacun, de mettre le patient au centre de tout ça, le patient est gagnant et tous les praticiens sont gagnants aussi parce qu'il y a beaucoup moins de frustration, de belles collaborations et
SPEAKER_00:un peu de répartition.
SPEAKER_01:Exactement. Puis des échanges d'idées et de connaissances qui, des fois, on n'avait pas vu ça de telle façon, ça ouvre vraiment les horizons de tous. Je pense que ça gagne à prendre de l'expansion et de la
SPEAKER_00:popularité. Surtout qu'en oncologie, on s'occupe beaucoup de la maladie, bien sûr. On ne peut pas rencontrer un oncologue si on n'a pas de cancer. Une fois qu'on a une maladie, on rentre dans un processus, il y a une prise en charge et tout ça. Il y a des traitements, il y a plein de choses qui sont proposées. Mais on ne s'occupe pas seulement du terrain qui a permis l'émergence de ce cancer-là. Il y a matière de mettre de la naturopathie dans ce processus-là, tout en respectant, bien sûr, le calendrier des traitements. Moi, mon but, ce n'est pas d'influencer, mais aucunement, les prises de décisions. C'est de faire de l'éducation à la santé et de faire un partenariat qui va être gagnant-gagnant de toute façon. Il y a vraiment matière à développer cette expertise-là et cette ouverture-là, de mise en commun des champs d'expertise. Ça fait partie de de mon parcours et de mes champs de compétences que j'ai développées au cours des années. Si on parle un petit peu plus des hormones, comme je disais, dans cette vision-là d'essayer de comprendre ce qui se passe dans nos cellules, dans notre corps, dans l'intimité des activités biochimiques, les hormones, ce sont des intervenants, ce sont des micro-quantités. On a des nanogrammes par millilitre, on a des picomoles par litre, on a des micro-quantités mais ce n'est pas parce que c'est petit que ça n'a pas un impact majeur. Puis si on veut manipuler quelqu'un, tu joues avec ses hormones. Tu peux créer le meilleur. Les hormones, on retrouve des récepteurs d'hormones dans tous les systèmes du corps. On en retrouve dans les poumons. On en retrouve dans les organes du tube digestif, dans le système cardiovasculaire, dans le système nerveux, les neurones, entre autres, dans les tissus de soutien. Puis bien sûr, dans la sphère de reproduction, dans les tissus sensibles aux hormones plus sexuelles. Mais les hormones... C'est ce qui permet de créer l'énergie. C'est ce qui permet d'assurer ma survie. C'est ce qui me permet de réparer aussi, de cicatriser, de me défendre sur un point de vue immunitaire, de prévenir certaines maladies aussi. Les hormones sont intimement liées à la santé globale des individus. Quand on a une perturbation hormonale, il peut y avoir des répercussions partout. Il n'y a rien dans les symptômes. qui, tu peux dire, de toute évidence, ça se soustrait à l'univers hormonal. Peu importe ce qu'on vit, on peut mettre une lunette et dire, est-ce qu'il pourrait y avoir une modification hormonale en arrière de ça? Et souvent, on va trouver une relation. Nos hormones vont travailler autant sur nos gènes, mais aussi de façon non génomique, sans affecter les gènes. Donc, ça joue dans toutes les sphères. Les signes, les symptômes, par exemple, évidemment, on peut inclure tout ce qui est reproduction aussi, ça peut être très large. Des fois, ce n'est pas un automatisme d'avoir le réflexe de penser« si c'était mes hormones». Mais quand on connaît l'importance des hormones, tu réalises que presque tous les symptômes peuvent avoir un débat. Exactement. Je pense
SPEAKER_01:que tu l'as bien nommé. Il y a tellement d'interrelations. Les gens pensent souvent au volet hormones. Ils vont penser aux hormones du système reproducteur testostérone, oestrogène, progestérone, potentiellement les hormones associées au stress, tu sais, si tu écoutes le podcast. Mais dans le sens où il y a tellement d'autres, justement, les répercussions sont, bon, quasi illimitées, puis à partir de là, des fois, ça peut être une cause et ou une conséquence et ou les deux, dépendamment de toutes les interrelations possibles, mais je pense que tu l'as bien nommé, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres fonctions au-delà de la reproduction ou de la fameuse ménopause ou du volet sexuel.
SPEAKER_00:Oui, exact, puis tu sais, si on fait juste parler rapidement de la thyroïde, la thyroïde, c'est le chef d'orchestre, c'est l'hormone qui va dire à ton métabolisme à quel rythme tu vas fonctionner. Si tu as un ralentissement de thyroïde qui est un peu plus fréquent qu'une accélération du métabolisme, si tu as un ralentissement de ta thyroïde, on appelle ça un hypométabolisme. Puis l'hypométabolisme, ça ne se limite pas juste au système digestif ou à la qualité de tes cheveux, ça va partout. Déjà, un souci de thyroïde, ça peut se traduire par des symptômes extra-larges, de la peau sèche au déficit d'attention, à une montée de cholestérol, à la dépression, aux soucis gastro-intestinaux, bien sûr, à la perte de cheveux, à la prise de poids, à la constipation, à la frilosité. Tu t'en vas vraiment, vraiment large. Dans nos hormones, il faut aussi penser à l'insuline. L'insuline, si tu n'en as pas assez, c'est un souci. Si tu en as trop, tu vas finir par te développer un souci aussi. Là, c'est tout ce qui régule la création d'énergie. Tu vas avoir un souci, peut-être un niveau de diabète, une gestion de poids qui devient un peu difficile, une instabilité de ton appétit, une incapacité à jeûner. Ça, c'est un des signes. Il y a des gens qui vont dire, on parle de plus en plus du jeûne. Ça fait longtemps que ça existe, bien sûr. Mais là, c'est comme sexy de jeûner. Les gens se lancent là-dedans. Un petit peu de jeûne intermittent, un jeûne prolongé. Ce n'est pas tous les gens qui ont la flexibilité métabolique, c'est bien réglé pour être capable d'être confortable pendant le jeûne. C'est un des signes, si on a l'incapacité de jeûner, puis on dit« je ressens vite l'appétit ou l'inconfort, ou je viens un petit peu plus agressive, j'ai chaud, j'ai froid, je ne me sens pas bien, j'ai de la difficulté à réguler mon système nerveux quand je suis à jeûne», c'est un des signes que ta régulation glycémique avec le jeu d'insuline n'est peut-être pas optimale. Une énergie en dents de scie, des troubles de concentration. Est-ce que c'est la thyroïde? Est-ce que c'est un problème de glycémie? Est-ce que c'est un facteur de stress? Parce que trop de stress aussi. Le cortisol, on fait un peu le procès du cortisol parce qu'on en sécrète beaucoup, trop longtemps. En effet, le corps humain est extraordinaire. Il est fait pour gérer des crises intenses, mais de courte durée. Mais notre mode de vie représente souvent notre plus grand agresseur. Jour après jour, on vit en survival mode. On fonctionne sur une énergie nerveuse qui sollicite énormément nos glandes surrénales. Autant que je ne veux pas manquer de cortisol, parce que manquer de cortisol, tu meurs. Ta survie dépend de ton cortisol. C'est un life saver. En même temps, c'est un serial killer. Comme toutes les hormones, d'ailleurs, Maxime, Un manque d'hormones se traduit par une maladie, puis un excès d'hormones se traduit par une maladie. Il faut trouver l'équilibre pour chacune des hormones. Comme tu l'as mentionné, ils travaillent tous ensemble. C'est une communauté qui s'est serrée. Il doit y avoir des ratios où on respecte. Le corps, dans tout cet univers hormonal, s'il y en a une qui est plus sollicitée, les autres vont essayer de compenser. Ça amène un effet domino. C'est rare que quand on a un débalancement hormonal d'une hormone, que les autres sont super stables. Non, absolument. C'est un melting pot.
SPEAKER_01:C'est bien intéressant. Ça demande un petit lecteur, un petit de recherche, mais c'est super chouette. Je trouve ça super, de la façon dont tu le mets, ça peut nous amener dans tellement de directions. C'est ça qui devient quand même intéressant aussi. Je pense que c'est ça la beauté de l'approche intégrative et d'avoir un regard large pour voir toutes ces interrelations possibles-là. Alors que des fois, le piège peut être de faire comme« Oh, on regarde justement la thyroïde.» on va moduler la thyroïde. Est-ce que c'est une conséquence des fameux surrénales ou du stress chronique? J'ai envie qu'on parle de ménopause ensemble, bien évidemment. J'ai plusieurs questions à te poser à cet effet-là, mais Je pense que c'est vraiment pertinent de voir toutes ces interrelations-là et de ne pas justement avoir le regard fermé sur juste une chose parce que cette une chose-là va jouer sur une panoplie d'autres systèmes et pouvoir causer une panoplie de signes et symptômes, tu l'as bien nommé, puis c'est un peu une des choses d'un point de vue naturopathique de faire toute cette histoire historique de cas-là et de recenser tous les symptômes. Les gens, des fois, ne se posent pas cette question-là, mais justement de la constipation ou la texture des cheveux ou la peau, ça peut se faire. souvent être le reflet d'une ou l'autre de toutes ces hormones-là et probablement de toutes ces hormones-là à différents degrés. Après, l'art d'un praticien, ça va être d'aller trouver où sont les priorités du moins, où est-ce qu'on commence avec tout ça d'une certaine façon parce que tout est impliqué de toute
SPEAKER_00:façon. Ce qui est important aussi, Maxime, tu le mentionnes sans le nommer, mais c'est exactement ce que tu expliques, c'est que autant en natureau, mais dans ce champ d'expertise-là des hormones, il faut développer une vision physiologique. Et ce n'est pas une vision, disons, un peu en silo de dire, bon, bien, je regarde, comme tu le mentionnes, juste la thyroïde. Parce que oui, elle a ses règles, la thyroïde. Elle a sa façon de fonctionner, mais toujours en interrelation. J'ai comme envie, avant d'embarquer dans le ménopause, si tu me permets, j'ai envie de rebondir sur ce que tu as nommé en disant, ah, tu sais, on s'occupe de la thyroïde, mais est-ce que ça ne serait pas un lien avec des surrénales? Est-ce que mon débalancement de thyroïde ne serait pas une conséquence d'autre chose? Et ça, c'est quelque chose qu'on remarque souvent. Et c'est là que c'est la richesse de travailler en équipe multidisciplinaire parce que les surrénales en médecine, il y a deux possibilités. Ça s'appelle la maladie de Cushing ou Addison, puis entre les deux, soit qu'il y a un manque de fonctionnement ou il y a un hyperfonctionnement, puis entre les deux, on assume que c'est correct. Mais il y a toute une panoplie de différentes étapes où la surrénale peut être des fois en excès, des fois en carence, elle peut avoir un problème d'adaptabilité, tous ces changements-là physiologiques. Et par rapport à la thyroïde, comme c'est fréquent de voir de l'hypothyroïdie, puis des fois, justement, on en parlera après ménopause, bien, ça accompagne souvent ce passage-là, ça sollicite beaucoup d'énergie d'adaptation. Puis là, la thyroïde, à un moment donné, elle peut ralentir un peu son thème peau. En fait, quand on voit en médecine qu'on a quelqu'un qui a officiellement, des bilans thyroïdiens qui laissent à penser qu'il y a un hypofonctionnement, on va leur proposer une médication qui est bien correcte. On va leur donner absolument du synthroïde, qui est une hormone bioidentique. C'est bien correct. Ce n'est pas une lune de miel pour tout le monde, cette affaire-là. Pourtant, on me semble que ça vient combler le déficit. Ça devrait être un bon match. Mais comme tu l'as mentionné, si l'origine n'est pas l'aspect fonctionnel de ma thyroïde, si c'est sur Bien, tu sais, ma thyroïde, tantôt, quand je disais que c'est elle qui donne le rythme, c'est elle qui va dire à mon corps, bien, je fonctionne à 100%, à 110%, à 200% ou à 50%, bien, si le corps, dans sa grande sagesse, a choisi de ralentir le rythme, puis que tu interviens en disant, puis dans toute situation, tout peut être correct, mais tu interviens sans trop comprendre le terrain, mais en disant, bien, regarde, je pense que tu manques d'hormones thyroïdiennes, je vais t'en donner, bien, tu viens augmenter la sphère de travail de tout le système au complet. Donc, il faut que tu aies aussi des surrénales qui sont disponibles. Est-ce que tu es surrénalement suffisant pour prendre du Saint-Troïde? Pour dire à tes surrénales qui sont fatiguées,« Ah bien là, non, tu arrêtes de travailler à 50%, je te force à travailler à 100% ou à 110%.» Et souvent, ça va faire que les gens au début il va y avoir comme une énergie qui revient, puis après deux mois, il retourne chez le médecin et il dit non. Est-ce qu'on ajuste le dosage? Ça peut prendre du temps avant de regarder le tableau et de faire peut-être qu'il nous manque une pièce au casse-tête finalement. Pour adresser de la thyroïde, il faut penser aux glandes surrénales, parce que c'est souvent les surrénales qui finissent par sursolliciter de l'énergie, puis la thyroïde en réponse, elle va dire, OK, je vais juste calmer le pompon pendant un bout de temps, je vais me laisser souffler. Il faut penser à ça, donc Je
SPEAKER_01:voulais juste sommairement rebondir. Je te comprends tellement. Avec toutes les interrelations possibles, c'est tellement facile de partir dans différents rabbit holes. C'est ça la beauté de la chose. Je pense que c'est ce qui nous passionne les deux. Ce que j'adore de ce que tu as dit, c'est le corps dans sa grande sagesse. Il y a tout le temps une raison du comment, du pourquoi. C'est toujours de se poser la question pourquoi. Avant aussi de tomber dans le volet, avec nos prises de sans ou avec notre examen médical, de faire comme« Oh, on est maintenant officiellement en hypothyroïdie». Souvent, il y a une marge entre les deux. Puis de pouvoir reconnaître ces signes et symptômes-là. Et il y en a beaucoup. Tu en as nommé quelques-uns tout à l'heure. Moi, d'un point de vue comme chiropraticien, je vois toutes les manifestations, souvent neuromusculosquelettiques, des douleurs, l'inflammation, des tensions musculaires, squelettiques, etc. Puis c'est souvent là que je vais les prendre. Et souvent, c'est comme« Oh, OK.» aux stress, tu as parlé des fameuses surrénales, le fameux terme fatigue surrénalienne qui n'est pas encore tout à fait bon. On va dire mécompris, il n'y a pas toute la même longueur d'onde d'un point de vue médical et tout, mais on va parler peut-être de mésadaptation entre l'axe hypothalamus et tuteur surrénal, mais tout ça pour dire que le stress chronique, tu l'as bien nommé tantôt aussi, on est fait pour répondre à des stresseurs de courte durée. Et là, de nos jours, au 21e siècle, on est bombardé de stresseurs de bas niveau, mais constantes partout, un courriel qui rentre, la sollicitation, etc. On est Pas tout à fait fait. On est loin de notre milieu naturel, on va dire ça comme ça. Puis ça aussi, ça a un effet. Puis c'est ça que j'ai hâte de t'entendre là-dessus par rapport même au... Bon, je ne veux pas me pitcher un peu partout, mais par la force des choses, tu sais, le volet, bon, le toméno, on a entendu parler beaucoup, beaucoup des hormones bioidentiques et du volet à quel point les femmes au 21e siècle, les hommes aussi, mais différemment, je dirais, mais les femmes en souffrent beaucoup. Et j'ai l'impression que ce volet-là, des surrénales, entre autres, du stress chronique... joue un grand rôle. J'ai hâte de t'entendre
SPEAKER_00:là-dessus et de savoir ce que tu en penses. Comme je passe beaucoup, une bonne partie, une très grosse partie de ma semaine en consultation et tout ça. Comme j'ai l'expertise au niveau périménopause, équilibre hormonal, j'en vois beaucoup. On a cette idée-là aussi qu'on aimerait tout avoir un quick fix. Je suis symptomatique, j'ai 48 ans, j'ai 50 ans, je vois que mon cycle commence à être découpé Je commence à avoir des signes manifestes que j'ai un changement hormonal. Donc, ma solution, c'est d'aller chercher des hormones. Merci, bonsoir. Mais est-ce que ces signes-là, c'est vraiment relié uniquement aux fluctuations des hormones ou ce n'est pas un témoin d'un déséquilibre de vie? Prendre les hormones, c'est extraordinaire. Je suis favorable, de toute évidence, je suis pour le bien-être. Les hormones, c'est extraordinaire, mais un peu comme prendre du centroïde quand tes surrénales sont insuffisantes. dans quel contexte tu vas mettre ces hormones-là? Et est-ce que tu vas réellement, parce que les femmes ont beaucoup d'attentes, une fois c'est pas très réaliste, parce que tu as l'impression qu'il te suffit juste de rajouter deux petites hormones, puis que c'est comme le tour est joué, puis je peux continuer à mener une vie de surexigence, d'hyperperformance, de faire, d'être dans une exposition constante à des sollicitations, puis que ça, je vais passer ça entre le mur et la peinture. Bien non, ça va accrocher encore. Les hormones sont hyper intéressantes parce que, bon, comme je l'ai mentionné, c'est des régulateurs. Elles ont vraiment leur place, puis je suis très favorable, mais il faut toujours regarder dans quel terrain je vais les mettre et est-ce que le terrain permet de jouir de tous les avantages de ces hormones-là ou ça risque d'être un peu insatisfaisant aussi. Le défi dans la période de la périménopause, c'est que, en fait, ce n'est pas un défi, je veux dire, la vie étant bien faite, la vie ne laisse pas tomber les femmes. Des fois, on a l'impression un peu. Non, physiologiquement parlant, la nature a prévu que quand les ovaires étaient pour rentrer en pré-retraite et en retraite un moment donné, c'est qu'il y a une bouée de sauvetage qu'on retrouve dans les glandes surrénales et c'est ce qu'on appelle la fameuse hormone du DHEA. Et le DHEA, c'est un précurseur de toutes les hormones, mais c'est un précurseur de testostérone et d'estrogène. Ça ne m'en donnera pas assez pour reproduire l'espèce et retrouver un cycle menstruel. Non, mais ça permet de venir aider à faire une petite contribution physiologique et atténuer ce passage-là dans la transition hormonale. Encore faut-il que mes surrénales soient disponibles. Et le défi des femmes, parce que bon, on pourrait parler de l'andropause, mais l'andropause, ce n'est pas un shutdown des testicules. Ce n'est pas la même chose. Oui, il y a une déficience progressive de production, mais un homme a la capacité de se reproduire 90 ans. Peut-être que la mécanique ne suivra pas, mais il y a des capacités de reproduction, ce qui n'est pas le cas de la femme. Donc, ça s'apparentent beaucoup, ménopause, andropause, mais physiologiquement, ce n'est pas le même degré, disons, de chute hormonale ou de déclin. Notre femme, quand elle arrive dans cette période-là, est souvent fatiguée Elle n'arrive pas fraîche et dispose en se disant« Bon, bien moi, j'ai vraiment mené une vie au Club Med. J'ai fait à mon rythme les choses, sans sur-sollicitations. Je suis vraiment détendue, disponible pour cette grande aventure.» Souvent, on arrive, c'est rotule, c'est chapeau de roue, parce qu'on a mené la trentaine, la quarantaine. Même si chaque décennie est extraordinaire, souvent, on a les enfants, on a la carrière, on a les engagements financiers. On veut se réaliser go, go, go, puis la ménopause arrive vite, dans une espérance de vie rallongée, ce qui n'était pas le cas quand on recule de quelques générations. On avait 14 enfants, on avait au moins 14 années pas de menstruation, plus le temps d'allaitement où des fois on est en aménorée. Quand on arrivait à écouler notre potentiel de reproduction, on était un petit peu plus âgés, puis il nous restait un 10 ans d'espérance de vie. Ce n'est pas la même game maintenant. On a une espérance de vie qui va autour de 88 ans chez les femmes. Au milieu de ta vie, bang! Tu sais, ces hormones-là régulent ta pensée, régulent ta santé cardiovasculaire, ta santé osseuse. Puis là, tu arrives comme 50 ans, puis des fois, là, on voit de plus en plus de ménopause, pré-ménopause précoce, d'insuffisance ovarienne dans le début de la quarantaine. Puis là, tu te retrouves comme, il manque un soutien essentiel. Puis en plus, je suis fatiguée parce que j'ai mené une vie de femme moderne Avec toutes les exigences, je rentre là, c'est rotule. Mes surrénales ne sont pas fraîches et disposées. J'ai deux pruneaux secs au milieu du dos. Ça ne donne plus de jus. Puis là, je deviens de plus en plus symptomatique. Bien oui, il n'y a pas de hasard. Quand on arrive en ménopause, pré-ménopause, c'est souvent un constat. Tout comme le cycle menstruel d'ailleurs, si tu veux qu'on en parle. Un cycle menstruel, un ESPM, c'est aussi un bon témoin du genre de mois que tu as passé. Ta ménopause, c'est juste un« reality check». Pas juste d'un mois, mais des 15 ans avant. Parce qu'on commence le yo-yo des changements hormonaux au niveau des cycles anovulatoires autour de 35 ans. À 35 ans, une femme est éternelle. Attends, ce n'est pas la ménopause. C'est ça. C'est plus tard. C'est quasiment un mirage abstrait. Ça va venir vite. On va se faire rattraper vite. Mais on ne s'occupe pas nécessairement de préparer cette ménopause qui va être 100% pour toutes les femmes. Ça, c'est mes statistiques. Toutes les femmes vont passer par là. Mais il n'y a pas d'éducation pour la trentaine à dire, OK, est-ce qu'il y aurait moyen d'atténuer un peu tes exigences ou ton hyper sollicitation, tes engagements, de mettre plus de plaisir, de modifier un petit peu ton lifestyle pour te permettre d'avoir des surrénales compétentes, puis là, de vivre une transition hormonale qui est
SPEAKER_01:adoucie. Je trouve ça vraiment intéressant. Je trouve ça vraiment beau aussi, la nature cyclique, justement, du Oui, autour de la ménopause. Les femmes qui nous écoutent présentement, je trouve ça super intéressant. Je pense que c'est un beau point à retenir. Le volet cyclique, si vous avez des SPM, c'est déjà un petit checkpoint où ils appellent ça le cinquième signe vital dans le sens où… C'est un feedback carrément que votre corps vous donne à tous les mois. Et aussi, le volet de la ménopause, tu l'as bien dit, un checkpoint. Dans le dernier mois, on va prendre l'SPM. Mettons, dans le dernier mois, comment ça a été mon mois? Est-ce que j'ai eu trop de stress? Est-ce que X, Y, Z? Prenez des notes. Puis moi, j'encourage toutes les femmes à... pour toutes ces raisons et même plus d'un point de vue de santé, mais d'un point de vue de comment j'ai vécu ma vie dans le dernier mois. Des fois, on va voir des belles corrélations. Même chose par rapport au taux de la ménopause. Je trouve ça le fun qui t'amène à ce point-là. C'est comme« OK, Comment, justement, j'ai vécu ma vie? Est-ce que ça m'a bien servi ou pas? Parce que, comme tu le dis, puis c'est une de mes observations cliniques aussi, c'est les femmes qui vont vivre le plus difficilement leur ménopause, c'est souvent celles qui ont leur surrénale ont été le plus éprouvée, oui, par du stress émotionnel chronique, mais aussi par souvent toutes leurs années de jeunesse. Est-ce que tu as emprunté à la banque de tes surrénales, genre travailler de nuit, sortir le soir, etc., même si maintenant tu as une vie irréprochable? Souvent, ça, ça n'a pas été adressé.» C'est là que c'est le fun dans un travail de coaching justement avec toutes les habitudes de vie parce que tu l'as bien nommé aussi tantôt avec les hormones bioidentiques ou autres, le piège peut être de juste donner ça puis de rien regarder du reste, mais même chose, même je dirais un volet plus santé intégrative alternative, prendre des suppléments pour les surrénales pour dire de quoi, puis on va en parler tantôt, j'ai envie de t'entendre là-dessus, mais quand même de prendre des suppléments pour telles surrénales, telles herbes qui ont plein de belles propriétés bien étudiées, mais si on change rien autour, au mieux ça va nous aider nous supporter temporairement ou même continuer à nous supporter dans notre pattern délétère. Exact.
SPEAKER_00:Je trouve ça intéressant pour ça. Moi, je suis professeure depuis 16 ans dans les écoles de natureau. Ça fait partie du discours que j'inculque au cohort et tout ça. Quand on parle surrénale, on parle justement des plantes adaptogènes. On pense beaucoup surrénale égale cortisol. Oui, c'est vrai. Dans le cortex, la partie plus extérieure C'est ce qu'on fabrique, mais à l'intérieur, c'est une extension du système nerveux. Dans la médula, on a notre noradrénaline, notre adrénaline. Si tu veux adresser réellement le stress ou chouchouner ou donner un break à tes surrénales, il ne suffit pas de juste penser cortisol, il faut penser système nerveux. Ce qui fonctionne bien, ce n'est pas juste les adaptogènes. Moi, c'est mes plantes préférées, bien sûr. Dieu sait que j'en ai besoin. Ça aide justement, comme tu le dis, à donner un petit peu un regain. Ça te permet de sortir la tête de l'eau. Mais si ton système nerveux continue d'être sursollicité, si tu continues à nager dans une mort au crocodile, tu vas te faire croquer. Il faut changer le contexte. Il faut te permettre d'avoir accès à de la à du calme intérieur. Il faut que tu trouves tes outils. Ce n'est pas juste de dire, je continue à courir de même ou à nager dans les crocodiles, puis je me croise les doigts qu'avec une petite plante, un petit peu d'adaptogène, un peu de rhodiola, un peu de ginseng, je vais être capable de m'en sauver. Oublie ça. Tu vas peut-être sauver deux, trois coups de patte de nage, mais ça va te rattraper. On ne peut pas se soustraire à notre mode de vie.
SPEAKER_01:Je pense que c'est un bon moment pour faire un petit, justement, ouvrir la parenthèse là-dessus, je dirais, parce que tu l'as bien dit, des fois, c'est comme, OK, ça peut être un stresseur situationnel. J'ai une grosse période des examens où je pense à des étudiants ou une compétition ou un stretch. J'ai des enfants à bas âge, etc. J'essaie de faire de mon mieux, mais je me supporte avec des plantes adaptogènes ou autres. Mais quelles sont, pour les gens qui nous écoutent à la maison, pour chouchouter, justement, j'ai aimé le mot, tes surrénales, ce serait quoi les meilleures façons? On pourrait même inclure ton top... suppléments ou justement plantes adaptogènes, ça peut être une belle porte ouverte pour ça, mais aussi autour de ça, OK, on va prendre des adaptogènes, tu vas nous donner ton top, mais aussi comment autour de ça je supporte mes fameuses surrénales et tout l'axe qui s'occupe du stress dans le
SPEAKER_00:système nerveux. La meilleure façon, c'est de se calmer le pompon, OK, ça, il faut que ce soit clair, puis adresser le stress, c'est facile à dire, mais des fois, il y a une portion qu'on est imputable parce qu'on choisit, disons, de travailler 80 Il y a une partie qui est imputable. Il y a une partie aussi qui est les aléas de la vie ou les traumatismes ou des décès ou des séparations ou des enjeux financiers. Il y a tout ça à considérer, bien sûr. Se donner accès à un moment de répit. Ça, c'est incontournable. Ensuite, quand ça, tu te le permets, là, pour te permettre de passer au travers ces étapes-là ou ces défis-là, relationnels, financiers, des engagements, les études et tout ça, tu sais, les enfants, je veux dire... C'est un saboteur de détente. C'est extraordinaire. Mon Dieu, c'est drainant. Ça, c'est day after day after day. Si tu veux te permettre justement de dire, je vais me donner un petit coup de pouce parce que je le sens que ma capacité d'adaptation à sa moindrie, dans mes adaptogènes, évidemment, c'est ma catégorie de plantes chouchou que je préfère. Ma préférée, c'est du rhodiola, parce que le rhodiola, il est rapide. Parce que ça aussi, les surrénales, on n'a pas accès par le tube digestif. Ce n'est pas quelque chose que tu peux dire, je vais prendre telle affaire, puis tout de suite, je vais sentir l'effet, ça va me calmer tout de suite. Non. Il faut que tu consommes des plantes pendant une petite période pour, après ça, que ça ait comme une charge un peu thérapeutique, ça rejoigne au niveau circulatoire tes glandes, ça induise le message, puis tu fais une loupe de détente, mais le rhodiola c'est la plus rapide dans les adaptogènes des fois tu as besoin d'un fast action tu as besoin de sentir qu'il n'est pas juste dans trois semaines il est là le tourbillon de mes occupations donc le rhodiola est très rapide et c'est une plante aussi qui est fort intéressante pour moduler l'humeur autant les fluctuations de l'humeur au niveau de la dépression que le côté anxiolytique donc ça c'est fort intéressant, l'irritabilité donc ça fonctionne rapidement Ensuite, je te dirais que moi, j'aime beaucoup le ginseng de Sibérie, qui n'est pas un vrai ginseng, qu'on appelle l'éleutéro, mais pour des raisons un peu commerciales dans le temps. Le ginseng asiatique coûtait trop cher, il était réservé à l'élite, donc on a trouvé des substituts qu'on a appelés ginsengs, dont le fameux ginseng de Sibérie. Ce que j'aime avec cette plante-là, c'est qu'elle te permet de faire mieux à partir de moins. C'est ma phrase chouchou pour l'expliquer. Ça veut dire que si tu dors pas de façon optimale, tu ressens moins la fatigue le lendemain. Si ta digestion n'est pas optimale, tu ressens moins les répercussions. Si tu n'as pas beaucoup d'énergie, tu es capable quand même de fonctionner. Ça ne décuple pas tes capacités. Ce n'est pas du speed, ces affaires-là. Non, c'est ça. Mais ça te permet de te remettre à flot dans ce qui est fonctionnel et ce qui est tolérable pour les limites de ton corps. Ça, c'est important de le comprendre parce que les gens s'attendent, c'est comme, OK, Je suis fatiguée et je suis habituée à prendre 3-4 cafés. La nature n'a pas prévu ça nécessairement. Des adaptogènes te permettent de faire ce qui est normal dans tes capacités. Des fois, tu aimerais avoir plus de capacités que tu as réellement, mais c'est une sagesse aussi de réaliser que dans le fond, je n'ai pas tant besoin d'énergie, j'ai vraiment besoin de repos. Ça, en consultation, c'est ce que je note souvent. Il y a beaucoup de personnes qui consultent en nature en disant« Véronique, je suis fatiguée, je taboute, j'ai des engagements, je ne peux pas me soustraire à tout ce à quoi je me suis engagée. J'ai besoin d'énergie. Tout le monde veut plus d'énergie.» Mais personne ne respecte la détente puis le repos. Puis on en a besoin aussi. Le ginseng te permet de tempérer, mais de ne pas te mettre en Wonder Woman. De dire, OK, je suis capable de gérer davantage. Je connais plus ou moins le terme exact en français, mais ça augmente ce qu'on appelle la stamine. Un peu peut-être l'élément de performance physiologique, mais pas d'hyperperformance. Ça donne un peu plus de concentration, un peu plus de force musculaire aussi dans dans des situations de choc physique ou psychologique ou tout ça. Moindrement qu'il y a des éléments stresseurs, si tu veux, ça t'amène à plus de capacité de résistance avant de sentir les effets secondaires et tout ça. Le ginseng de Sibérie, je l'aime beaucoup. Pour changement hormonal slash besoin surrénal, j'aime bien le maca. Le maca, oui, c'est reconnu de façon traditionnelle comme le viagra, le ginseng viagra. Bon, je ne fais pas de promesses à personne par rapport à ça. On a beaucoup d'attentes quand on entend ça. Non, en fait, on connaît plus ou moins le mécanisme d'action, mais on sait qu'il y a une molécule qui n'est pas tout à fait encore identifiée. On a comme quelques pistes, mais on voit qu'il y a plus de récepteurs androgéniques Et estrogénique à la surface des cellules quand on consomme le maca. Ça donne plus de chance à ce que tes hormones qui sont anabolisantes, qui donnent de l'énergie, qui t'aident à faire de la synthèse, à régler ton métabolisme aussi, sont plus disponibles. Ça donne une énergie, ça donne une endurance. Et puis dans les changements hormonaux, le cerveau, Maxime, ça c'est important, il vit sous deux programmes. Il y a deux seules programmations dans toute la biologie, que ce soit un cerveau humain, que ce soit un papillon, que ce soit un chevreuil, peu importe. Dans le monde du vivant, même au niveau unicellulaire, la cellule elle-même, bactéries et tout, c'est d'abord survivre et ensuite se reproduire. Tout l'univers du vivant fonctionne avec ça. Et la priorité n'est pas la reproduction, donc l'équilibre hormonal, la libido, le désir, le sexe, pas tout, l'esthétisme. Non, c'est survivre. Quand on arrive dans des changements hormonaux, où on est fatigué, soit au niveau ovarien parce qu'on est rendu autour de 50 ans ou parce qu'on a sursollicité nos surrénales, on est toujours dans cette voie-là de dire« Ok, go, go, go, il faut que je survive et je vais mettre de côté tout ce qui n'est pas utile à ma survie immédiate.» Ma santé digestive va prendre le bord, ma capacité de reproduction, ma libido va être morte de toute façon. C'est le dernier des besoins du corps quand il y a un mammouth qui court après. Ça va aussi ralentir ta capacité de réparation Ça brime tes capacités de prévenir des maladies chroniques. Tu vis à la milliseconde jusqu'à la prochaine milliseconde, milliseconde, milliseconde. Tout ce qui est dans le changement hormonal, le premier signe souvent que moi, je constate, puis on en entend parler, c'est comme l'absence complète de libido. Et là, le MACA donne une fenêtre de possibilité. Ça fonctionne bien. Ça ne fonctionne pas pour tout le monde, bien sûr, parce qu'il faut que tu aies la vitalité pour ça aussi.
UNKNOWN:Oui.
SPEAKER_00:Ça demande de l'énergie, la libido, parce que c'est dans un but de dire« ok, je quitte le plan de la survie et je me donne une chance de me reproduire», mais ça c'est énergivore au coton. Mais c'est une plante qui est bien appréciée dans cette période-là pour dire« regarde». ça va, je suis juste un petit peu plus sollicité, puis bon, la libido commence à se déconstruire, le désir se déconstruit, j'aimerais ça juste pour un souci de relation de couple, juste maintenir, puis en même temps, bien, aider ma surrénale, puis dire, bien, ok, tu peux essayer le Maca, ça fonctionne bien. Donc, ça aide au pool de la motivation sexuelle, si tu veux, qui est souvent un besoin, puis ça permet de surfer davantage face aux fluctuations, puis à la capacité d'adaptation. Fait que moi, dans mon top 3, là, rhodiola, maca, ginseng de Sibérie, là, je trouve que c'est extraordinaire. Bien, il y en a plein d'autres, bien sûr, là. Puis, pour les surrénales, ça, c'est peut-être moins connu parce que, tu sais, surrénales, on est beaucoup, genre, justement, plantes adaptogènes, là, qu'on soit herboristes, naturaux ou chiros, tu sais, tu connais ça et tout ça. Fait que ça, c'est, bon, c'est bien connu, mais dans la capacité, en fait, de fabriquer toutes les hormones stéroïdiennes. Les hormones stéroïdiennes, c'est nos hormones sexuelles qui sont soit plus féminisantes, Ça inclut bien sûr la testo, le DHA, la vitamine D aussi, mais le cortisol, l'aldostérone, il y en a plein d'autres. Mais toute cette capacité-là, en fait, de renouveler tes capacités surrénaliennes, bien, il y a des enzymes qui sont impliquées là-dedans. Et il y a à peu près 9 enzymes, 9 sur à peu près 12, qui requièrent de la vitamine C pour s'activer. Des fois, la vitamine C, on peut dire que c'est bon pour le système immunitaire. Ça fait bien plus que ça. Pour être capable de refaire un pool d'hormones, que ce soit estrogène, que ce soit progestérone, que ce soit cortisol, parce que l'on parle des surrénales, il faut absolument avoir de la vitamine C. Pour être capable, en partant d'aller chercher l'élément de base qui est du cortisol, qui est du mauvais cholestérol, c'est le LDL que j'ai besoin pour faire ça? Bien, j'ai besoin de la B5. Fait que de l'acide pantothénique, puis la forme de l'acide, la pantine, que j'ai besoin d'avoir les deux formes. Et à partir de là, mes surrénales vont dire, OK, là, tu me donnes de la matière première pour que je sois capable de faire quelque chose. Plutôt que juste dire, go, fais-le, fais-le, fais-le, mais je ne te donne rien. Tu sais, t'as beau dire à un sculpteur, bien, fais-moi de quoi, si tu ne donnes pas un bloc d'avril, Il va falloir qu'il soit créatif. La vitamine C, c'est un incontournable. La vitamine B5, je l'aime beaucoup. Le magnésium aussi, bien sûr. Il y a des extraits glandulaires aussi qui peuvent être intéressants, qui apportent certains facteurs de croissance. Quand on est très, très, très fatigué, burn-in, pas loin du burn-out, des fois, ça donne trop d'énergie. Ça amène un effet paradoxal où tu te sens encore plus fatigué. Quand on est très fatigué, le café fait ça aussi. Il y a différentes phases dans l'évolution vers l'épuisement. Des fois, ce n'est pas de dire« je vais juste prendre un petit peu plus de stimulant.»« Non, non, enough is enough. Arrête de m'irriter.» Des fois, les extraits glandulaires, ça donne un« woumf» intéressant. Des fois, tu te dis« Non, non, je suis plus anxieuse avec ça.» Ça, ça
SPEAKER_01:dépend. Ça, ça varie selon les cas. Non, c'est ça. Certaines herbes, même chose. Ça va de soi de consulter votre procès de la santé, d'implémenter quoi que ce soit de ce qu'on dit là. Effectivement, on vous donne des idées. Il y a souvent des belles formules qui contiennent un petit peu, pour les surrénales, un textbook ou un magazine de produits naturels qui qui contiennent un peu tout ça, mais bien évidemment, validez avec votre professeur de la santé. Puis, la clé derrière tout ça, évidemment, c'est l'importance de l'individualité puis de faire des... une consultation individualisée à vous, bien évidemment, avec les professionnels en question. J'aime beaucoup tes analogies, en tout cas, j'aime vraiment ça, ce que tu nous as dit là, puis ça revient beaucoup à, il y a plein d'outils qu'on peut utiliser, mais souvent, ça revient beaucoup à, puis il y a même des patients qu'on doit s'asseoir, puis se rendre là, qu'il faut retourner à la planche à dessin, puis comment on peut réorganiser carrément sa vie et ses engagements. Des fois, c'est comme, OK, là, je suis pris là, je suis pris là, je suis pris là, pour combien de temps? OK, parfait, mais est-ce qu'on peut entrevoir dans un an, une fois que tel contrat, tel truc est fini, une autre formule parce que ce n'est pas… sustainable à long terme, puis on le voit tout de suite que même si on supporte ces gens-là dans cette direction-là, puis tu l'as bien dit tantôt, le corps est en mode fight or flight, il est au jour le jour, il est en mode survie, donc tout ce qui est maladie chronique, tout ce qui est inflammation, tout ce qui est cancer et autres maladies dégénératives, il ne regarde pas ça, il s'en fout, il veut vivre une journée, une minute de plus. Mais si notre but, c'est de vivre plus que demain, il faut qu'on garde ça en tête, puis ça se peut qu'il y ait des changements majeurs à un Si on ne veut pas revivre cette même journée ad vitam aeternam et tous ces symptômes désagréables aussi. Je veux que les gens se soient clairs à la maison. Le« take home» de tout ça... On revient à la sagesse du corps. Je trouve ça vraiment bon. Le corps nous exprime ces symptômes-là pour une raison. Est-ce qu'on veut justement l'écouter et justement le voir comme une opportunité? Cette fameuse nature cyclique-là, je reprends le cycle menstruel de la femme et le volet périménopause. L'idée est de... C'est un beau checkpoint. J'aime vraiment cette analogie-là. Comment j'ai vécu mon mois? Est-ce que j'ai mis trop de stress? Qu'est-ce que je pourrais changer? C'est un beau feedback. Même chose pour la ménopause. Est-ce que j'ai trop vécu de stress? Comment je veux... dès aujourd'hui, renouveler un peu comment je veux vivre
SPEAKER_00:ma vie. Fait que ça, je trouve ça beau. Tu sais, Maxime, là où j'insiste quand j'enseigne avec mes élèves, c'est quand on regarde, disons, un bilan sanguin. Souvent, les gens vont voir ça et se dire« Oh mon Dieu, ça me fait peur. Je fais du cholestérol.» Bon, c'est comme dire« Non, non, non.» Ton corps, ta prise de sang, peu importe l'analyse que tu fais, ça, c'est le mieux que ton corps est capable de te donner dans l'environnement que tu y procures. L'idée, ce n'est pas de regarder les chiffres, c'est de regarder le contexte qui amène ces chiffres-là. Ce checkpoint-là, il est large. C'est de dire, bon, bien, OK, là, j'arrive en changement hormonal, je commence à avoir un cholestérol qui refoule un peu, puis il y a des raisons physiologiques, il y a toujours une petite montée, mais des fois, il n'y a pas d'ennemis à abattre, il n'y a que des comportements à modifier. Et quand tu changes tes comportements, ton corps va se réajuster puis va changer lui aussi sa façon de réagir. Fait que tes prises de sang ou tes suivis, tes imagés vont se modifié aussi. On est très imputable d'une très grande partie de notre état. On le sait, tout ce qui est épigénétique, on en parle de plus en plus, ça fait 25 ans maintenant qu'on s'intéresse. On est très peu génétique, on est très épigénétique, donc nos comportements. Il y a des affaires qui sont plus variables, plus influençables que d'autres. L'âge, par exemple, c'est dur à modifier. C'est un facteur épigénétique quand même. Si on a des infections à bas âge et tout ça, il y a des constats Mais j'ai le quotidien, mes choix, le fait de me faire un contrat avec moi-même, comme tu dis, de dire, regarde, ceci n'est pas sustainable à long terme dans mon lifestyle. Je me fais le contrat par amour pour moi parce que je ne pourrais jamais me soustraire de ce corps-là. Je suis poignée avec. Je suis aussi bien d'en faire un allié et d'en faire mon meilleur ami et de dire, OK, qu'est-ce que je ferais? Si tu étais mon meilleur ami, quel bon conseil je pourrais appliquer? Et ça, c'est très important. Quand on On arrive aussi, si je reviens sur le fait de la périménopause. Tantôt, quand je disais que la ménopause, elle arrive tôt, elle arrive quasiment au milieu de la vie d'une femme. C'est un bon moment. Oui, c'est vrai que ça peut être chaotique. Cette phase-là, les fluctuations hormonales, c'est difficile. Ça demande de l'adaptation. Ça demande du gaz. Des fois, ça peut être un choc. psychique, physique, émotionnelle, énergétique, globale. Ça peut être épouvantable, mais ça peut être aussi un tremplin extraordinaire de transformation. Justement, quand tu prends le temps de te déplacer, de te détendre, de te centrer, de dire OK, comment je veux vivre ma prochaine moitié de vie? J'étais à mi-temps de ma vie. C'est quoi mon second souffle? Comment est-ce que je veux orienter mes 40-50 prochaines années? Et puis, c'est intéressant parce que si on regarde en énergétique chinoise, en médecine traditionnelle chinoise, je ne suis pas experte, mais il y a des notions fort intéressantes. Ils appellent ça le second printemps. Et dans cette philosophie des énergies complémentaires, le yin, le yang, bien en fait, Quand on arrive en périménopause, parce que nos ovaires commencent à délaisser le travail de reproduction, elles rentrent en pré-retraite et en retraite, il y a une énergie qui change aussi. Et il y a une baisse de ce qu'on appelle le yin. Le yin qui est... La femme qui n'arrête jamais, l'énergie de la femme, c'est un rond. Essaye d'arrêter ça, toi, une sphère. Un homme, c'est un carré. C'est capable de s'arrêter par bout. Une fille, ça n'arrête jamais. Surtout quand elle est maman. Ça n'arrête jamais. Dans l'énergie de la femme, on est la nourricière. On est l'aspect maternel. J'embarque pas dans les stéréotypes et tout ça. Bien sûr, on modifie au niveau culturel et tout ça. Je veux dire, c'est le côté où je prends soin, où je peux me faire solliciter, c'est sans limite. Mais quand j'arrive en périménopause, ce yin-là est de moins en moins généreux. Ça amène des fois des comportements un petit peu plus, certains vont dire plus égoïstes. Moi, je dirais plus d'amour propre. Je préfère ça. De dire, OK, bien là, j'ai moins envie, moi, d'être disponible, puis de plaire à tout le monde, puis d'être la ressource numéro un pour Pierre-Jean-Jacques. J'ai moins envie d'être aussi sollicité C'est une des raisons pourquoi l'énergie de la libido diminue aussi. Mais c'est un moment précieux pour dire, il faut que je me ménage. Il faut que je devienne ma priorité. C'est un super beau cadeau aussi. On peut voir l'aspect terrible. Mon Dieu, ma peau, mes muscles, mon corps. Oui, c'est vrai. Il y a un passage obligé que le corps ferme n'est pas éternel. Ça amène plein de fluctuations au niveau de l'humeur et tout ça, c'est vrai. Mais il n'y a rien qui ne soigne pas. Mais il y a aussi un gros cadeau de prendre toute cette première moitié de vie-là où je me suis beaucoup donnée aux autres par la nature maternelle, entre autres, que j'ai eu des enfants ou pas. Dans la générosité féminine, puis de dire, OK, bien là, pour ce qui me reste, je vais me concentrer sur moi. Et ça, ça peut être extraordinaire d'apprendre à se mettre en priorité
SPEAKER_01:aussi. C'est vraiment bien dit. Je trouve ça vraiment beau. Puis je trouve que c'est un beau message aussi de le voir comme une opportunité versus une affliction terrible, puis qu'il y a relativement aucun retourné
SPEAKER_00:ou recours. Dans l'histoire, Maxime, au 17e et 18e siècle, même au début du 19e, début du 20e, c'était pas hot, la ménopause. Il n'y avait pas des éloges. La femme, elle avait un statut social tant qu'elle était menstruée, tant qu'elle pouvait reproduire l'espèce. Dans un genre de psyché transgénérationnel, il y a quelque chose qui est un gros déclin quand j'arrive à... Le socle de ce qui est désirable Encore, on le voit, c'est la jeunesse. C'est la fermeté, c'est les rondeurs. On ne met pas la beauté du vieillissement. On passe tout par là. Il n'y a personne qui a envie d'avoir l'air tout fripé. Il n'y a personne qui a envie de ça. Mais culturellement, il y a un manque à gagner là. de dire qu'il y a quelque chose qui est extraordinaire et que ce n'est pas vrai que la beauté se limite à avant 50 ans ou de développer autre chose. Mais ça demande beaucoup de discipline intérieure parce que c'est comme s'il y a des chêmes. Une femme qui arrivait dans ce qu'on appelait l'âge critique, quand elle n'avait plus de menstruation, c'était vu dans la théorie des humeurs, on recule, que ce flot-là menstruel, c'était une façon d'évacuer ce qui était toxique de la femme, c'est bien sûr, tu sais
UNKNOWN:?
SPEAKER_00:Puis que là, maintenant que tu n'es plus capable d'évacuer, la toxicité, elle refoule dans tes organes, elle monte à la tête, ça te rend folle, ça te rend non désirable. C'est épouvantable comme parcours au niveau féminin. Il faut qu'on retravaille à bonifier ça et de ne pas voir ça comme une perte de statut, un déclin, une dégénérescence, l'entrée dans une mort certaine avec des pertes de capacité globale. C'est vrai qu'il y a des défis, mais il peut y avoir des gains extraordinaires. Il y a certaines communautés sur la planète qui vont encenser ce passage-là. La femme qui est libérée un peu de la charge de la reproduction, elle peut vivre une expansion sexuelle extraordinaire. Elle devient une grande mère, pas une grand-mère, une grande femme, une grande mère. On peut écouter parce que sa maison a été pleine d'enfants, ses mains ont appris, elle a de l'expérience, elle a du discours, puis Il y a quelque chose d'extraordinaire aussi. Il faut culturellement se tricoter quelque chose d'extraordinaire avec ce passage-là.
SPEAKER_01:J'aime vraiment ça. C'est vraiment un changement de perspective à amener, d'où la super belle discussion qu'on a là. C'est pour ça que j'ai hâte de partager ça à tous. Je trouve que c'est un super beau message rempli de changements de perspectives très positifs, remplis d'espoir aussi et de renouveau vers cette nouvelle phase-là. Comme tu disais tantôt, souvent, notre espérance de vie était de beaucoup moindre. On a beaucoup d'enfants. Ça a tellement changé. Je pense que cette nouvelle opportunité de vivre ce second chapitre-là de vie. C'est vraiment intéressant si on veut bien le voir de cette
SPEAKER_00:façon-là.
SPEAKER_01:Bon gré, mal gré, ça va arriver, aussi bien que ce soit bon gré. Voilà, j'aime ça. Je trouve ça vraiment le fun. Le volet autour des habitudes de vie et tout, on en a parlé beaucoup. On a parlé des adaptogènes, on a parlé un peu des bouffées de chaleur et tout, qui est souvent un désagrément autour de la ménopause. On a parlé on a parlé de l'importance. J'aimerais ça même qu'on parle potentiellement par contrainte de temps. Je ne veux pas qu'on ouvre plein d'autres portes, mais nécessairement. Le volet de la pertinence rapidement, peut-être de l'alimentation ou de la glycémie. On a parlé beaucoup du stress, mais qu'est-ce qui vient stresser le corps? Je pense beaucoup à la fameuse glycémie. Je pense beaucoup aux microbiomes, aux microbiotes qui peuvent venir influencer par la bande un petit peu tout ça. Tout ce qui est volé des habitudes de vie qu'on a peut-être moins touchées, mais qui peuvent grandement aider les femmes aux
SPEAKER_00:prises avec
SPEAKER_01:ce type de symptômes-là?
SPEAKER_00:En fait, dans la priorité pour tendre vers un certain équilibre hormonal, ce ne sont pas les hormones féminines ou de reproduction qui sont les plus dominantes. C'est gérer ton cortisol, gérer ton insuline. Si tu n'es pas capable de gérer ça... tu n'auras pas de stabilité pour les autres hormones. C'est vraiment la base. On a parlé en masse du stress, puis on n'en parlera jamais assez de toute façon. Mais bon, stress, stress, stress, il n'y a rien qui peut s'équilibrer en toi si tu es stressé. Point barre. Même affaire pour la glycémie. La glycémie, ce qui va être important, c'est souvent, dans le passage de la périménopause, il y a un gain de poids bonus. Puis ça, ça fait partie souvent d'une embête. C'est embêtant pour bien des femmes de dire, mon Dieu, attends une minute, 10 livres, 15 livres, 20 livres, tu ne veux pas te rendre à 60, je comprends. Il y a quelque chose de très physiologique tout à fait approprié à cette prise de poids-là. Mais le défi, en fait, avec cette... Comment j'allais te... J'ai perdu un peu mon fil. Attends. C'est ça. La prise de poids qui vient avec les changements hormonaux, les femmes, souvent, vont venir consulter et vont dire« Véronique, je ne comprends pas. Je fais la même affaire. Je mange la même affaire. Je m'entraîne la même affaire. Je dors à peu près la même affaire. Comment ça que j'engraisse?» En fait, ce qui est important de savoir, c'est que le métabolisme change. Ta capacité de gérer le stress change et ta capacité de gérer l'assiette change. C'est faux de penser que tu peux avoir les mêmes comportements à 20 ans, à 30 ans, à 40, à 50, à 60 et t'attendre aux mêmes résultats parce que ton métabolisme ralentit. À partir de 40, il y a une perte de masse maigre qui influence ta capacité à venir chercher et utiliser le sucre de ton sang. L'alimentation, c'est un pilier qui est essentielle à adresser. Si on ne veut pas aller trop loin dans des explications, la base, c'est d'avoir le moins de fluctuations de glycémie. Donc, avoir une alimentation qui est conséquente, qui est très nutritive parce que je ne peux pas manger souvent autant de calories si je ne le dépense pas de la façon identique. Je peux faire des modifications au niveau du volume alimentaire. Je vais avoir quelque chose qui est hyper nutritif, mais je vais avoir quelque chose qui ne va pas induire des demandes d'insuline de façon fréquente dans la journée. Parce qu'à chaque fois que je sollicite l'insuline, l'insuline, c'est adipogénèse. Ça veut dire que je vais faire du tissu gras. Il faut que j'ai une alimentation qui est contrôlée, faible, contrôlée en tout ce qui est glucidique. Je vais favoriser aussi d'avoir une bonne quantité de protéines pour faire le pendant du fait que ma musculature va diminuer aussi. J'ai besoin de considérer ça. Je vais penser au bon gras aussi parce que pour faire des hormones, il faut du gras. Ça, c'est important aussi. Faire attention à toute notre dent sucrée. Le pire des trios, c'est d'entrer en ménopause une dent sucrée stressée. C'est sûr d'engraisser. Tu es sûr d'engraisser. Gérer le stress, gérer l'insuline et à partir de là, je gère mon métabolisme, donc ça va venir soutenir ma thyroïde et avec ma thyroïde, je vais venir soutenir tout ce qui est possible au niveau des hormones plus sexuelles ou féminines, estrogènes, progestérone, mais aussi testostérone. On n'en parle pas beaucoup, mais c'est hyper important pour les femmes aussi, cette hormone-là. Il faut avoir une assiette qui est conséquente et la ce qui est conséquent à 40 ans n'est pas ce qui est conséquent à 20 ans. Puis à 60 ans, ce n'est pas ce que je mange à 40 non plus. Donc, je dois apporter là aussi des modifications, d'où l'importance d'avoir quelqu'un qui vous accompagne puis qui est outillé pour faire la part des choses selon le moment de la vie où on est rendu. Ça, c'est important. Le microbiote aussi, juste en deux minutes, c'est vrai que c'est important globalement. Il y a, dans notre univers de l'intestin, il y a une, on peut dire, une genre de communauté qui qui s'appelle l'estrobolome. L'estrobolome, en fait, c'est la capacité de certaines bactéries à sécréter certains gènes qui induisent la production de certaines protéines qui viennent travailler à augmenter ou réduire, perturber ou améliorer notre profil d'estrogène. Ça peut, quand on a un microbiote qui est dysbiotique, par exemple, et qui est en dysharmonie, avec beaucoup de capacité d'expression de certains gènes qui sont perturbés, On va avoir des répercussions à partir de l'acier, de la quantité de fibres qu'on mange, du stress qu'on vit. On peut travailler aussi sur l'intestin dans un but d'équilibre hormonal. Il y a aussi la thyroïde qui requiert... Il y a un pourcentage de conversion d'hormones thyroïdiennes pour aider le métabolisme qui se fait dans l'intestin. Ce n'est pas dominant, mais c'est une contribution qui est essentielle quand même. Donc, il faut penser, bien sûr, à notre microbiote. Puis, on ne peut pas terminer aujourd'hui sans peut-être parler des perturbateurs endocriniens. Parce que les perturbateurs endocriniens, c'était, disons, le sentant des éléments de trace. Puis aujourd'hui, c'est omniprésent. C'est quelque chose qui se retrouve partout autour de nous maintenant. Un perturbateur endocrinien, c'est une substance ou une molécule qui a la capacité d'interférer avec toutes les étapes que requiert une hormone pour faire son travail. Autant la production d'hormones que la libération, son transport, la fixation sur les cellules, son élimination. C'est pour ça que ça s'appelle un perturbateur. C'est une molécule qu'on va retrouver en très grande partie partie dans les plastifiants. Donc, il y a des molécules qu'on nomme des phtalates qui sont un petit peu plus étudiées et qui sont reconnues aussi au Québec par l'INES comme étant l'INES et l'INES-PQ comme problématiques depuis bien longtemps. Donc, ce n'est pas une affaire naturopathique. C'est un constat international. On a un problème avec toutes les molécules plastifiantes. Ça, c'est omniprésent parce qu'on va trouver ça dans les textiles. Le deux tiers de nos vêtements ont des fibres plastiques. Donc, quand je fais mon lavage, j'ai du largage de molécules microplastiques qui s'en vont dans les eaux. Et donc, mon océan, maintenant, on le sait qu'il y a un septième continent qu'on appelle le Great Pacific Garbage Patch. C'est épouvantable. C'est immense. Ça fait trois fois la superficie de la France et c'est un tas de cochonneries de plastique. Et puis ça, il n'y a rien qui est réellement biodégradable. Je vous l'apprends un peut-être, mais biodégradable, c'est la capacité de se décomposer en plus petites molécules progressivement, mais ça ne disparaît pas. Ça ne va pas disparaître. Donc, ça reste dans l'environnement, puis ça devient en microparticules, en nanoparticules, puis ça s'infiltre partout au niveau de la chaîne alimentaire, dans l'eau. Maintenant, on a constaté que même l'air qu'on respire dans les poussières, il y a des nanoparticules de plastique et on en retrouve partout sur le globe. Il y a des biologistes qui ont fait des prélèvements de précipitations un petit peu partout, dont le mont Everest. Et il y a des microplastiques au top du mont Everest. On a ça au niveau de la mer, bien sûr, aussi. Donc, l'espace aérien, notre alimentation, malheureusement, on est sur une planète malade. Et ça finit par, tu sais, on ne peut pas soustraire le corps de la femme de l'écosystème global. Donc, ça se répercute dans le microcosme du corps féminin. Puis oui, c'est quelque chose qui peut être transgénérationnel aussi. Fait que les perturbateurs endocriniens, on ne peut pas se soustraire à 100%, mais on peut faire des choix de consommation qui sont plus conséquents. Donc, faire attention, bon, peut-être à la qualité de textile que j'achète, tout ce qui est du sur-emballage, le style, Merci beaucoup. Il n'y a pas de moment parfait pour être exposé. Il y a juste des moments plus critiques, in utero. Donc, femme enceinte, même avant la grossesse, il faut considérer ça, bien sûr. Mais pendant la grossesse, c'est important d'avoir ça, d'avoir la connaissance. Il faut que je fasse attention à ce que je consomme et ce à quoi je m'expose. Quel genre de crème je me mets sur la bédaine? Quel genre de parfum? Est-ce que j'ai vraiment besoin de parfum? Puis après ça, c'est la jeune enfance avec tous les jouets de plastique de de faire attention. Et à l'adolescence, parce que c'est là qu'on a envie de plaire. C'est souvent là qu'on va investir sur des crèmes, des parfums, du maquillage, des traitements de cheveux, des faux-ondes. Il y a cette période-là parce qu'on est en remaniement hormonal. Puis après ça, ce n'est pas moins important plus on vieillit, mais il y a des moments plus critiques, donc in utero, jeune enfance et puberté. Il y a beaucoup d'éducation à faire aussi au niveau de nos adolescentes Il y a plein de conditions de santé qui entretiennent une relation intime avec les perturbateurs. On ne parle pas juste d'infertilité ou de syndrome des ovaires polycystiques, mais on parle de l'obésité, du diabète, on parle de cancer, maladies neurodégénératives, baisse du quotient intellectuel, on a noté ça aussi, malformation de l'appareil sexuel, de l'appareil auditif aussi, puberté précoce, endométriose, il y a plein d'affaires. Il y a plein d'affaires Les dommages que la planète subit, ça se reflète dans le corps de ceux qui habitent dessus. Exact. Oui, ça fait partie de nos réalités. C'est
SPEAKER_01:indissociable, comme tu as dit. On ne peut pas se soustraire aux santé de notre environnement. C'est ce qu'on appelle un peu l'exposome, ce à quoi on est exposé de par l'environnement. On parle un peu plus spécifiquement de ce qui perturbe nos hormones. Comme tu as dit, oui, ça affecte beaucoup la femme, mais aussi nos enfants, les hommes aussi, de plein de façons. Tu as parlé de fertilité, tu as parlé de volets. Tout ce que ça implique
SPEAKER_00:des changements hormonaux. Non, non, je comprends. C'est pas juste une affaire in utero qui regarde juste le corps des femmes. C'est sûr que les femmes ont souvent plus de tissus adipeux, fait qu'il y a plus d'accumulation souvent, mais on a noté au cours des trois dernières générations une perte de 30% de spermatozoïdes dans l'éjaculat masculin aussi, fait qu'il y a une perte de capacité de reproduction chez l'homme aussi par perturbation de cet équilibre-là. Fait que c'est pas juste une affaire de femmes, c'est bien
SPEAKER_01:que tu le précises, Maxime. Exact, puis je pense que le message ici, c'est de, comme tu l'as bien dit, de prendre conscience de à quoi on est exposé, puis de minimiser le plus possible. On ne pourra jamais tout éviter, c'est quasi impossible au 21e siècle, mais quand même de minimiser, puis d'acheter en conséquence, donc de voter un peu avec notre argent d'une certaine façon, et au-delà de là, de continuer à bâtir, justement, être le plus résilient possible en augmentant son niveau de vitalité le plus possible, en augmentant justement son niveau de détoxification, on va dire ça comme ça, d'élimination, en ayant un microbiome le plus sain possible, en mangeant, ça revient aux habitudes de vie, là, tous les piliers de la santé, vos habitudes de vie, les optimiser au quotidien pour justement être le plus résilient possible à tout ça et d'éviter le plus possible en connaissance de cause ces sources d'exposition. Puis écoute, tu disais que notre discussion n'est pas complète par contre parce que là, j'aimerais ça quand même qu'on parle beaucoup. Inquiète-toi pas, je garde le temps et tout. On est vraiment parfait. Je suis vraiment même surpris qu'on ait réussi à couvrir autant de choses dans cette discussion-là. Mais je voudrais vraiment qu'on parle de votre plateforme Ma santé, mes hormones. Je trouve que ça fait un beau wrap-up autour de ça. On a parlé de beaucoup de choses aujourd'hui, mais pour les gens à la maison qui veulent en savoir plus et qui veulent... J'aimerais ça que tu nous parles un peu plus de la plateforme. Qu'est-ce qui vous a mené à faire naître ce beau projet-là? Puis ça consiste en quoi, cette belle plateforme?
SPEAKER_00:En fait, c'est un projet conjoint que j'ai mené avec ma collègue, Dr. Lynn Desautels. En fait, c'est venu d'un besoin de faire œuvre utile. Puis c'est un peu un genre de legacy qu'on s'est dit. On s'est dit, bon, bien, à ce moment-là, ça fait deux ans qu'on travaille dessus. On avait 25 ans de métier respectif. Donc, je fêtais mes 25 ans de naturo-derboriste et tout ça. Et le docteur des hôtels fêtait son 25 ans de médecine. Puis, les deux, on a cette passion-là de l'univers des hormones et on accompagne des milliers de femmes depuis tant d'années. Puis, on a développé, oui, un champ d'expertise, mais beaucoup d'expérience, de connaissances. Puis, on disait, on devrait... Moi, j'avais l'intention de faire une plateforme Puis là, en parlant avec Lynn, on s'est rencontrés, on s'est découverts et tout ça. Puis elle aussi, elle avait cette idée-là, ce plan-là de dire à un moment donné, il faudrait bien que je repasse au suivant toute l'information que je suis allée chercher, la richesse de ça. Fait qu'on se dit, bon, bien, quelle belle occasion de faire quelque chose d'intégratif au Québec. Fait que de dire, OK, je vais prendre le meilleur de la nature, puis tout ce qui est justement le terrain, la notion de terrain, les habitudes de vie, les facteurs de santé, puis de les considérer dans une vision que la santé est indissociable de tes hormones, mais que tes hormones sont indissociables de ton mode de vie. Donc, je vais apporter cet aspect-là. Et puis, Lynn, elle dit, moi, tout le côté médical, mais elle a beaucoup d'ouverture, bien sûr. C'est une femme qui fait une médecine très nuancée, très intéressante. Je vais apporter l'aspect médical, les datas en arrière de ça et tout ça, puis on va donner de l'éducation pour tous. Et c'est venu aussi d'un besoin, en fait, évident qu'à la sortie de l'automéno, il s'est créé en fait un shift au niveau du Québec dans le sens où ça a créé un raz-de-marée d'abord de femmes informées Ça a semé des graines, en fait, où les femmes ont commencé à se poser la question en disant« Et si c'était mes hormones?»« Et je veux que mes hormones soient considérées dans mes prochaines consultations médicales.» Ça a créé comme... Ça a démocratisé l'univers périménopause, mais ça n'a pas formé plus de médecins sur le terrain. Du jour au lendemain, il y a eu... C'est cette abondance-là de demandes et des fois des exigences de la part des femmes, mais pas plus d'expertise parce que depuis le début des années 2000, il y a une hormonophobie qui flotte. On ne sait plus trop. On a perdu l'expérience, l'expertise, la prescription et les suivis d'hormones. Ça s'est perdu depuis le début des années 2000. Étonnamment, On pourrait s'attendre à ce que les hormones, c'est quelque chose qui est enseigné à l'université. Non, c'est un champ d'expertise que tu dois faire par toi-même. On s'est retrouvés avec beaucoup, beaucoup de femmes en besoin ou au moins avec une puce de réflexion de dire« Je veux que mon médecin s'occupe de cet aspect-là.» Je ne suis pas nécessairement formée. Tu penses que c'est les endocrinologues qui sont les experts en hormones. Ils sont experts en hormones, mais ils ne touchent pas aux hormones de reproduction. Là, c'est ton gynéco. Ton gynéco, c'est une spécialité chirurgicale. Il y a comme une zone grise ici. Quoiqu'il y ait des excellents endocrinos, des excellents gynécos. Tout ça, Ce langage-là, puis la subtilité des hormones dans une vision physiologique que tout est interrelié, c'est une autre façon de voir ça, là, tu sais, puis c'est pas enseigné. Fait qu'on s'est dit, bon, bien, nous, ce qu'on va faire, si on se donne cette mission-là, moi puis le docteur Desautels, on veut rejoindre le grand public, donc on veut quand même... vulgariser l'information. On s'est lancé là-dedans, puis on s'est dit, bien, on veut aussi former des professionnels de la santé, tu sais, médecins, pharmaciens, maquireaux, acupuncteurs, naturaux, tout ça. On veut ratisser large pour qu'on crée une banque de connaissances de base dans lesquelles peuvent émerger des dialogues, puis des alliances, puis de la compréhension de part et d'autre. Donc, on a lancé ça l'année passée, en avril l'année passée. C'est 60 heures de formation qui se fait sous formule de vidéo préenregistrée. Puis, il y a aussi des guides téléchargeables. Donc, on couvre tout, tout, Maxime. C'est la formation que moi et Lynn, on aurait donc souhaité recevoir v'là 27 ans. On aurait sauvé tellement de temps. On s'est lancé dans cette aventure-là. C'est divisé par différents volets. On a un volet où on parle des hormones de façon individuelle. Thyroïde, estrogène, progestérone, DHA, insuline, testostérone, progestérone de façon isolée. Après ça, on parle ensemble comme c'est une communauté qui interréagit ensemble. Ensuite, on a un volet qui est plus sur la santé. Différents aspects. Les hormones et la gestion de la douleur, la contraception pour la santé cancer, maladies cardiovasculaires. On s'en va un petit peu partout. Les segments expliqués par les changements hormonaux, c'est vraiment très, très large. On a 37 modules dans les 60 heures, donc il y a de quoi... développer une expertise. Et après ça, on a un volet longévité parce que les hormones, ce n'est pas bon jusqu'à tant que tu aies 50 ans. Ce n'est pas juste pour une sphère de reproduction. C'est des éléments clés pour avoir du healthy aging. Ça ne s'arrête pas là. Ça ne s'adresse pas aux femmes en périménopause. De 35 à 85, il faut que tu t'en occupes, il faut que tu te préoccupes de tes hormones. Donc, pour l'aspect longévité, on parle du bien-être global, on va parler de la santé cognitive On va parler de tout ce qui est santé mentale. Je l'ai nommé pour la maladie cardiovasculaire aussi parce que c'est des éléments de prévention, santé osseuse. On a cet aspect-là et on a les guides pratiques qui sont plus comme un guide au niveau de l'alimentation ou comment évaluer un bilan thyroïdien complet qui ne se limite vraiment pas à la TSH. On ratisse très large. C'est une formation qui s'achète en bloc. C'est un package auquel vous avez accès à vie. Et ça, ça faisait partie de notre contribution. On le sait que c'est chargé, que vous avez énormément accès à énormément de connaissances, puis on ne peut pas donner un accès limité, parce qu'il faut revisionner, prendre des notes, reprendre des notes, puis tous les modules sont montés, ils sont en briques pour que ça soit juste plus simple d'apprendre. C'est vrai que c'est vraiment pour tout le monde, mais je dois dire que les gens qui ont un bagage en sciences, là, ils vont surfer avec un peu plus de confort. Mais ce n'est pas parce que je suis néophyte et que je suis une femme qui s'intéresse à ce que je vis dans mon corps que je vais être perdue avec la plateforme. Non, étape par étape, mais il y a des modules où on a spécifié le degré, disons, de difficulté, si tu veux, puis il y en a qui sont vraiment pour professionnels de la santé, où on explique moins de A à Z, on part plus à P jusqu'à Z. Il y a des affaires qui sont plus, par exemple, comment prescrire des hormones pour la santé
UNKNOWN:?
SPEAKER_00:Un naturopathe ne peut pas faire ça, un chiro peut pas faire ça. Ça, c'est plus au niveau médical. Il y a vraiment pour tout. C'est bien pour les femmes qui veulent obtenir enfin des réponses à leurs questions, puis avec ça, ça ne marchera plus se faire répondre n'importe quoi. On va être vraiment informés. Et ça permet aux médecins d'être mieux outillés pour accompagner les femmes dans toutes les subtilités. C'est ça. C'est disponible. C'est www.massantemeshormones.com. Si je peux prendre deux minutes aussi, j'aimerais ça peut-être mentionner qu'on offre aussi une expérience concrète. La plateforme, c'est... C'est éducatif, c'est académique. Tu écoutes ça à ton rythme, tu prends des notes et tout ça. Mais on offre deux fois par année un séminaire d'une semaine au Spice Men où on vous offre un 25 heures de formation qui est offert par moi et Lynn, mais on a aussi des collègues, des experts, des médecins, des chercheurs, des professeurs, des gens d'un petit peu partout qui ont une expertise par rapport aux hormones qui viennent se greffer à ce 25 heures-là de formation. Et on a choisi le Spiceman parce qu'on veut gérer et le cortisol et la glycémie. Et pour les personnes qui ne connaissent pas le menu du Spiceman, c'est probablement une des meilleures tables du Québec parce que c'est anti-inflammatoire, parce que c'est une alimentation qui est très, très faible en glucides, qui est faite avec des huiles crues, avec une protéine bien calculée, qui est slow-cooked. En tout cas, c'est extraordinaire. Pendant cette semaine-là, qui est six jours, Vous allez transformer votre corps. Vous allez avoir de la connaissance, mais le fait d'être au spa, d'être dans un environnement où il n'y a pas de sollicitation, avec un menu qui est conséquent à ce qu'on enseigne, zéro fluctuation au niveau de la glycémie. Il n'y a pas de dessert, je veux dire. C'est hyper satisfaisant, rassasiant. On sort de là et on comprend. Chaque femme développe son propre plan en disant« Ok, moi je sais où est mon nœud qui m'empêche d'être en équilibre hormonal.» C'est évident parce que cette semaine, je l'ai réglé ou je l'ai identifié et je l'ai vécu. Ça, c'est intéressant. Quand on a une prochaine cohorte, c'est dans un mois, donc du 8 au 13 septembre, puis on a aussi des dates en 2025. Donc, il faut aller voir sur le site du Spaceman. Et puis, si des gens veulent avoir un accompagnement complémentaire, un Évidemment, il n'y a pas mon institut, mais la clinique. La clinique intégrative du Haut-Richelieu, donc cliniqueintégrative.com. De mon côté, je ne prends plus de nouveaux clients. Je suis sursaturée depuis les deux dernières années. Mais mon avantage d'être professeure depuis 16 ans dans des écoles de natureau me permet de spotter des perles rares et des inclures dans mon équipe. Donc, vous avez vraiment une expertise de haut niveau au sein de mon équipe pour vous accompagner.
SPEAKER_01:Et voilà. Sous-titrage MFP. sur son corps, sur la santé, comment l'optimiser au quotidien. Donc voilà, merci infiniment d'avoir été avec moi aujourd'hui. On a vraiment été des champions. On a réussi dans un temps record à condenser ô combien d'informations qui vont être, j'en doute même pas, bénéfiques à tous les auditeurs et auditrices. Donc merci encore une fois infiniment d'avoir été avec moi et au plaisir de discuter
SPEAKER_00:avec toi. Merci Maxime.