MAX Wellness

EP.46 - Douleurs chroniques: Causes & Solutions holistiques. Biomécanique, métabolisme & émotions.

Dr Maxime Lavoie, chiropraticien

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Solocast sur les douleurs chroniques. Je vous partage mon expérience et perles cliniques des 15 dernières années de pratique avec une approche holistique et interdisciplinaire. Bonne écoute! ML

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Programme MAX Wellness - Liste d'attente (automne 2025)

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Bonjour tout le monde, bienvenue à Max Wellness. Dans l'épisode d'aujourd'hui, je vous parle de douleurs chroniques. Je vous partage mon expérience clinique sur tout ce qui est les interrelations entre les différents systèmes du corps. Je vous parle de biomécanique, je vous parle de volets biochimiques, donc de métabolisme, que ce soit hormones, stress, digestion, inflammation et j'en passe. Et je vous parle également du volet émotionnel. Je vous donne plusieurs trucs qui sont les perles cliniques pour optimiser votre santé au quotidien. Bonne écoute. Bonjour tout le monde. Dans l'épisode d'aujourd'hui, encore une fois, en solo, c'est une formule que j'ai envie d'essayer pour le début 20-25, ce qui me donne une un peu de temps et d'espace également pour travailler sur les autres projets que j'ai en tête pour 2025, comme j'ai mentionné dans l'épisode précédent. Donc, voilà. Vous me direz ce que vous en pensez. Toujours ouvert au feedback si vous appréciez justement les épisodes un peu plus courts, en solo ou courts avec des invités ou vous aimez bien les formules longues. Je suis vraiment toujours curieux. C'est vous, en fait, mon auditoire. Donc, c'est vous que j'ai envie de servir d'abord et avant tout. Donc, n'hésitez pas à me donner votre feedback là-dessus. Donc, aujourd'hui, j'ai vraiment envie de parler. Ça fait longtemps J'ai le goût de parler de ça, mais venant de moi et de mon expérience clinique, ça fait 13 ans maintenant que je suis en pratique clinique et des douleurs chroniques, surtout de nos jours, actuellement dans ma pratique, c'est beaucoup ça que je vois. Pour la simple et bonne raison qu'avec le temps, j'ai quand même une certaine attente, quelques semaines, mois d'attente, surtout pour les nouveaux patients qui viennent me voir par la force des choses, qui attendent longtemps que ça, c'est parce qu'ils ont déjà vu beaucoup d'autres praticiens où ça fait longtemps qu'ils ont ces douleurs-là, puis ils ont souvent essayé déjà quelques trucs aux praticiens ou aux autres approches. Et ce que je trouve dans ma pratique, c'est qu'il y a souvent des choses qui reviennent beaucoup. Donc, je me suis dit, si je pouvais vous les partager, peut-être que ça allait pouvoir aider aussi votre perspective de la chose, de mieux comprendre. Ça, je pense que c'est super important d'abord et avant tout pour tous, de mieux pouvoir se comprendre, de mieux pouvoir comprendre des concepts avec lesquels on n'est pas familier ou qu'on n'a pas étudié. C'est tout à fait naturel. Et ce que je me rends compte, c'est que c'est souvent la première visite, les gens se Ça fait longtemps qu'ils attendent. Puis finalement, je répète souvent les mêmes choses où j'ai l'impression que je leur apprends quelque chose ou des concepts auxquels ils n'ont jamais été exposés, alors que pour moi, c'est vraiment la base. Donc, j'ai dit, je vais transmettre cette information-là aujourd'hui. Donc, voilà. D'abord, d'entrée de jeu, ce que je dirais pour tous, tous ceux qui ont une blessure ou des symptômes chroniques, que ce soit des douleurs chroniques ou autres conditions de santé chroniques, la guérison, c'est vraiment un processus qui peut prendre plusieurs années. Puis là, je ne dis pas ça pour vous faire peur. J'ai ça pour garder des attentes réalistes. Souvent, quand on développe des symptômes qui sortent de nulle part, on va dire ça comme ça, en absence de trauma ou qu'on a eu des traumas jadis, mais que ça n'est jamais revenu comme c'était ou ça n'a jamais parti ou autre, souvent, il faut comprendre que ces symptômes-là se sont entretenus sur plusieurs années, sur plusieurs habitudes, plusieurs routines, etc. Et souvent, des symptômes qui sont apparus comme ça de façon sont en apparence sans raison, souvent, ça faisait probablement des années et des années que ça se tramait. Et là, du jour au lendemain, le corps n'est plus capable de compenser. Le corps humain est une machine excessivement bien faite. Puis, je dis machine, je pense que c'est au-delà d'une machine. Je n'aime pas tant que ça ce terme-là parce que c'est de la matière organique. Donc, il y a beaucoup d'autres. Il ne faut pas le voir justement comme une voiture automobile parce que des pièces, ça ne se change pas. Donc, à quelques exceptions près, on est mieux de garder nos morceaux, on va dire ça comme ça. Puis, il Il y a tellement de processus physiologiques avec plein d'implications. Tout est interrelié dans le corps humain. C'est ça que des fois, les gens sous-estiment aussi. J'y arrive pour dire que la guérison, c'est un processus et il faut vraiment le voir comme un« journey» et non une« destination». Ça, c'est super important. Donc, au mieux, on est agréablement surpris parce que ça prend moins de temps, mais il faut le voir comme si on a quelque chose qui s'est développé fort probablement sur un très long laps de temps, il faut se donner quand même un temps, pas nécessairement proportionnel, ça va souvent beaucoup plus rapide que le nombre d'années que ça a pris pour s'installer, mais quand même, soyez indulgents avec vous-mêmes, soyez patients. Le nom n'est pas le problème. Donc voilà, il y a souvent... Un gros, je parle des interrelations, justement, que le corps humain n'est pas juste une machine, parce qu'il y a un gros volet métabolique aussi à considérer, puis il y en a plein d'autres, mais je vais commencer par celui-là. Et c'est celui, j'ai fait une super présentation en 2024 sur... le volet métabolique et les bien fait. Il est super bon pour s'adapter. Il est super bon pour guérir. Il faut juste s'enlever du chemin ou enlever les obstacles, du moins, en faisant affaire avec un professionnel pour identifier quelles sont les barrières pour nous. Donc, ça, c'est une chose. Donc, le gros volet métabolique, je pense à l'arthrose dans les douleurs chroniques, on va dire ça comme ça. Il y a souvent, j'ai fait un épisode avec Dr. Sébastien Houlle dans mes premières saisons sur le« disc gut syndrome», donc le lien entre le volet souvent digestif ou inflammatoire et Je dirais même pelvien avec la santé de la femme, tout ce qui est volé, dysménorée et tout. Et les douleurs chroniques au bas du dos, ça, c'est un des gros, gros, gros morceaux qu'on doit adresser, surtout avec les patients en douleurs chroniques. Et ça revient très souvent. Donc, voilà. Et ce qu'il faut comprendre, c'est que chaque cas est unique. Je l'ai mentionné précédemment, mais en bout de ligne, c'est de voir, OK, où est-ce qu'on commence avec un patient X, Y, Z. Et souvent, on va faire une anamnèse, on fait une historique, puis là, on voit qu'il y a comme plein de choses qui ne sont pas nécessairement optiques, Mais après ça, où est-ce qu'on commence? Où est-ce qu'on va faire une action qui va avoir le plus grand retour sur investissement d'effort? On va dire ça comme ça. Parce que des fois, on a tous une réalité, on a tous des saisons de vie différentes au niveau de stress, au niveau de marge de manœuvre, d'effort ou de volonté qui est potentiellement épuisable. Quelqu'un qui a trois enfants ou même un autre parentage, ce n'est peut-être pas là qu'il faut qu'il commence à faire des workouts incroyables ou s'il donne 30 minutes d'exercice par jour plus d'aller faire une épreuve. puis d'acheter X, Y, Z, ça va peut-être juste l'overwhelmer puis empirer son cas d'une certaine façon ou faire qu'elle ne le fera juste pas puis elle va être dans le même bateau qu'elle était là avant de venir vous voir. Donc, ça, c'est une chose. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a trois grosses facettes, du moins de la façon que je le vois en clinique, et il y a le gros volet biomécanique. Donc, si vous avez des douleurs chroniques neuromusculosquelettiques, il faut comprendre que la base demeure quand même la biomécanique. Ça, c'est tout l'équilibre ou les asymétries ou les déséquilibres justement dans votre corps qui ont pu être causés par soit des petites choses qui font boule de neige avec le temps. Donc, vous êtes foulé une cheville il y a 15 ans, puis depuis ce temps-là, votre corps, il n'est pas pire. Dépendamment si vous avez fait beaucoup plus d'activités ou d'autres traumas ou autres, ou si vous êtes plus sédentaire, travaillez de bureau, bien, ça va peut-être ressortir plus tôt ou plus tard, mais ça peut facilement, une blessure à la cheville, par exemple, peut facilement avec le temps, sur des jours, des mois, des années, créer une douleur chronique au bas du dos de par un débalancement biomécanique lors du patron de la marche. Aussi simple que ça. Je pense souvent à la mâchoire, débalancement au niveau de la mâchoire, que ce soit par un trauma, un accident d'auto. On ne pense souvent pas à la mâchoire dans les accidents d'auto, les whiplash, mais c'est souvent hyper affecté. On va traiter le coup, mais on va oublier la mâchoire. Ou une procédure dentaire extensive, qu'on est gelé avec la bouche grande ouverte pendant des heures, bien, clairement, ça peut créer des petits dips. des débalancements de rien. Ce n'est pas une urgence médicale, mais avec le temps, créer des débalancements, des muscles sous-occipitaux, la proprioception du cou et là, créer des maux de tête chroniques ou des tensions dans les trapèzes de façon chronique avec un travail à l'ordinateur prolongé, etc. Ça, c'est sûr qu'il faut bien adresser ça. Un des outils que j'adore beaucoup pour ça, il y a évidemment le testing musculaire manuel, outil que j'ai appris, la kinésiologie appliquée, qui est vraiment un super outil pour tous les thérapeutes. Si jamais vous avez besoin de référence, vous pouvez me pour le plaisir de vous en donner dans votre région. Ça, c'est une chose. Mais d'abord et avant tout, allez voir quelqu'un, peu importe qui, qui peut vous évaluer de façon biomécanique. C'est une clé. Des fois, les gens sont vraiment« Ah, moi, je suis jamais allé voir de chiro, de stéo, de physio, peu importe. Et là, comment ça, j'aurais besoin de ça?» Raison de plus, probablement que c'est à cause que justement, tu n'as jamais vraiment... adresser ça ou être fait évaluer pour ceux de ces petits débalancements-là asymptomatiques, mais qui sont juste à une goutte de faire déborder le vase, qui là, on devient en symptomatologie, puis là, ça devient problématique. Ça, c'est une chose. Les vieilles blessures, j'en ai parlé, les compensations, tout le volet de la posture, de la mobilité. Je ne veux pas le travail de bureau de façon moderne, souvent assis. Bon, il y a beaucoup les standing desks et tout qui sont en train de remédier à ça, mais quand même, même si vous entraînez trois fois semaine au gym, vous demeurez très sédentaire si vous êtes en travail de bureau. Ça, c'est une chose. Et veux, veux pas, il y a des postures associées à ça. Et what you don't use, you lose. Ce que vous n'utilisez pas, vous perdez. Le bon vieil adage, là, est ô combien vrai. Donc, veux, veux pas, souvent, quand on est un peu plus jeune, avec la récréation, je ramène ça très loin, pour certains, bien, il y a des mouvements. Moi, je le vois vraiment en jouant avec mon garçon de deux ans et demi. Des fois, je suis à quatre pattes dans des différentes directions. Je regarde en dessous d'une table basse s'il n'y a pas quelque chose qui est tombé. Je suis comme, oh, là, il y a Je n'ai pas la mobilité d'antan.» Et c'est un beau rappel à la réalité de comme« Hey, sais-tu quoi? Parfait, je vais travailler un peu plus ça.» Être un peu plus au sol, c'est rare de nos jours. Ceux qui le font quotidiennement, chapeau, je pense aux gens, yoga, tout ce qui est arts martiaux, c'est des outils fascinants pour ça. Mais tout ça pour dire que le travail de mobilité est hyper important parce que souvent, j'ai beaucoup de« weekend warrior» dans ma patientèle et dans mon auditoire et dans mes amis. Je peux me compter là-dessus quand je retrouve des sports que ça fait des années que je n'ai pas fait, mais j'ai encore la même vigueur ou intensité dans le temps. Mais le corps, des fois, tu fais comme, oh, j'ai pu autant faire du snowboard dans le snowpark quand ça fait 3, 4, 5, 6 ans que je ne suis pas allé. Ça se peut que si je ne m'échauffe pas de façon appropriée, si je ne vais pas progressivement, que je me blesse. Donc, le travail de mobilité est super important. Ça, tous les kinésiologues, physiothérapeutes et autres praticiens qui ont un intérêt pour ça peuvent vous évaluer la et voir où est-ce qu'on va vous en mettre. Trop de mouvements, ça, je vois ça souvent, ou pas assez. Là, j'ai parlé beaucoup du pas assez dans certaines amplitudes, etc., mais le volet de trop de mouvements ou pas le bon mouvement approprié pour vous. Pour ma part, quand j'étais... plus jeune et célibataire, je faisais du CrossFit quatre fois par semaine, etc. Là, présentement, avec une réalité de jeune enfant, une famille très occupée, le soir, le sommeil qui n'est pas toujours parfait, c'est clair que si je me pousse trop à intensité, me connaissant, je vais potentiellement plus me blesser ou plus me fatiguer ou un petit peu plus être inflammé que ce que je devrais être ou ce qui serait positif pour moi pour cette saison-là de ma vie. Je ne dis pas que le CrossFit n'est pas bon, je trippe sur le CrossFit, mais il y a une saison et un endroit, une intensité pour tout et pour tous. Donc, voilà. Des fois, on parle beaucoup de« work out», mais souvent les gens... j'ai pas de problème avec s'entraîner, mais souvent, ça prend le repos proportionnel. Et c'est souvent ce que je trouve qui est la lacune principale, en fait. C'est pas le trop de workout, c'est le pas assez de repos. Et ce que je trouve vraiment le fun comme concept de work in, qui est vraiment un peu plus toutes les activités que je vous encourage à implémenter pour vraiment, ça va être les activités qui vont pas faire monter votre rythme cardiaque passer un certain niveau. Donc, que vous êtes capables de vous entendre parler, que vous êtes capables de bien respirer, de pas changer votre fréquence de respiration. Je pense ici au tai chi, qigong, il y a plein de vidéos, plein de ressources sur YouTube, sur les médias sociaux, etc. Que ce soit de la méditation, que ce soit de faire une sieste, que ce soit des étirements au sol, c'est toutes des choses qui compteraient pour du work in. Et ça, c'est souvent les journées que vous êtes un peu plus fatigué. Des fois, il y en a qui sont comme« Ah, il faut que je me botte les fesses pour aller au gym.» Mais si vous avez besoin de deux pré-workouts ou deux cafés avant d'aller à votre workout, c'est peut-être pas la plus sage des décisions. Je suis vraiment pour être fidèle avec ses engagements. Je veux m'entraîner, etc. Il y a une nouvelle résolution à telle fréquence, etc. C'est vrai que des fois, ça ne nous tente pas, mais il y a une distinction à faire entre ça ne me tente pas ou je suis vraiment brûlé et mon corps, ce qu'il veut, c'est de se reposer. Ça, souvent, il va vous donner des signes. C'est là que vous allez barrer dans le dos de façon en apparence banale ou sans aucune raison évidente ou de façon répétitive, etc. Barrer dans le dos, dans le cou, peu importe, name it. ou tomber malade plus souvent. Il y a plein de petits signes très évidents. Il faut juste porter attention que votre corps est un peu fatigué et que ça vous prend peut-être plus du« work in» que du« work out». Bon, pour le reste, on a aussi, évidemment, le repos, j'en ai parlé beaucoup, puis juste des traitements ou des fine-tuning, on va dire ça comme ça. Il y a plusieurs philosophies dans ce domaine-là, mais moi, ce que je trouve personnellement pour moi et pour mes patients, les gens qui viennent en prévention, en optimisation, en fine-tuning, vont se porter beaucoup mieux au quotidien, de un, ils vont le ressentir, mais aussi, ils vont s'éviter justement que toute cette accumulation-là fasse boule de neige et que là, à un moment donné, ils soient incapacités pendant une semaine parce qu'ils ont qui ont barré dans le dos, puis là, ça prend beaucoup plus de traitement ou beaucoup plus de suivi et beaucoup plus de désagrément pour eux parce qu'aussitôt qu'ils bougent, ils ont mal, puis là, leurs enfants continuent à faire leurs activités. Fait que eux autres, il faut qu'ils suivent. Fait que, Il faut faire attention à ça. Personnellement, ce qui fonctionne bien pour moi, il n'y a pas de règle pour ça, la quelle fréquence, etc. Chacun a sa fréquence. C'est sûr, si vous êtes un athlète de haut niveau, en plus d'avoir une job hyper stressante, ça se peut que les fine-tuning vous fassent du bien de façon plus fréquente versus quelqu'un qui médite à tous les jours, qui a cet espace-là, qui est dans une saison de sa vie où il n'y a pas trop de stress. Ça se peut qu'il en ait besoin une fois par année ou pas en tout. Tout dépend. Ça, c'est une chose. Pour le volet qui est placé pour le volet biochimique, mais pour le Pour le volet biomécanique, on a le volet biochimique qui est souvent très sous-estimé. C'est sur ça que j'ai parlé dans le congrès de la santé métabolique à l'été 2024. C'est vraiment ce que les gens souvent veulent peut-être moins considérer ou penser. Je pense qu'ils ne voient pas le réel impact, ils vont minimiser l'impact potentiel du volet métabolique sur les douleurs chroniques ou les douleurs point, ou même leurs conditions de santé chroniques point. Et moi, je baigne là-dedans au quotidien, fait que c'est certain que pour moi, c'est une évidence et tout, mais ce que je me rends compte en rencontrant des nouveaux patients qui souvent, comme je disais tantôt, attendent depuis longtemps pour me voir, je me dis, écoute, ils ont déjà beaucoup de choses, mais souvent, c'est comme, on dirait que je suis le premier qui leur, pas toujours, qui leur annonce ça ou qui leur explique justement l'ampleur et justement la réelle importance et le réel impact que ça peut avoir. Donc, le volet métabolique, quand je parle de tout ça, la biochimie, c'est tous les processus du corps. Donc, la digestion, les hormones, les hormones associées au stress. J'ai dit digestion, qui est très, très, très fréquent. Mais bref, tous ces processus-là, dont l'inflammation, comment ça peut impacter nos douleurs essentiellement. Et un des gros, numéro un, qui est quand même un peu plus évident, il est tout le volet de l'alimentation. Et là, c'est sûr, on ne partira pas du cas par cas. Chacun a Mais il y a quand même des petites choses qu'on veut valider, des choses qui reviennent souvent. l'alimentation le moins transformée possible. On ne veut pas se tromper. Plus on transforme, plus potentiellement on se ramasse avec des aliments pro-inflammatoires ou qui vont nous drainer un peu plus d'énergie qu'ils nous en donnent pour plein de raisons. Je n'embarquerai pas dans tout ce rabbit hole-là pour l'instant. Par contre, dans mes formations à venir, dans mon contenu, je vais en parler de plus en plus et probablement avoir des collaborations avec différents nutritionnistes aussi, ça va être super le fun. Pour le volet, je justement, il faut toujours trouver la source de cette inflammation-là. Est-ce que ça vient de notre fameux microbiome microbiote, le fameux intestin? J'en ai parlé dans plein d'épisodes de podcast et là, c'est le sujet de l'heure un peu partout. Qu'est-ce qui vient jouer sur le microbiome ou le microbiote? Le stress, le stress chronique, des historiques justement de médications comme des antibiotiques ou autres médications, c'est vraiment du cas par cas. Les anovulants vont venir jouer beaucoup, les hormones. C'est à considérer. Ce n'est pas de démoniser tous ces trucs-là, mais juste de considérer ça dans l'historique et de comprendre que ça peut avoir un impact. Les intolérances alimentaires ou certaines sensibilités alimentaires qu'on peut avoir, qui sont soit secondaires à notre débalancement de notre microbiote ou qui, justement, notre débalancement de microbiote peut être causé par des intolérances ou des sensibilités plus fondamentales, sans nécessairement être celiaque ou des allergies. Il y a souvent un spectre entre les deux. C'est ce que je trouve qui est assez fréquent aussi dans ma pratique clinique. Je dirais même surtout pour les douleurs au bas du dos et ou coups, maux de tête, migraines. Il y a le volet toxicité. On a un environnement qui est de plus en plus toxique, que ce soit par ce qu'on appelle l'exposome, ce à quoi on est exposé, que ce soit la pollution atmosphérique, que ce soit la pollution de l'eau, que ce soit notre environnement intérieur dans nos maisons, les plastiques, toutes les fragrances ou les trucs, les xénoestrogènes, les métaux, bien évidemment, et j'en passe. Après ça, le volet du stress, j'en ai parlé. Les gens ne pensent pas. Je ne suis pas stressé, mais dans ta vie, qu'est-ce que tu as vécu? comme stress, des deuils, des séparations, des grosses études qui ont été stressantes ou un peu plus sur le party à mon adolescence, ça a tout un effet cumulatif. Les gens sont comme« Ah, je n'ai plus 20 ans.» C'est qu'en fait, tu as trop à emprunter à la banque à ce moment-là et tu n'as pas vraiment remis à cette banque-là avec les années et là, ça te joue des tours. Ça, c'est un autre truc très, très fréquent à considérer. Évidemment, il n'y a pas de recette. C'est toujours d'aller identifier où est la priorité chez le ou la patiente Et où est-ce qu'on commence avec ça? On ne veut pas tout pitcher tout en même temps. Il y a quelques exceptions aux patients ultra-alpha qui vont tout écrire à la lettre, puis pour la visite suivante, ils vont avoir tout mis en place, mais c'est une minorité. Puis même par expérience, pour moi-même, quand je dois faire des changements, c'est toujours mieux de commencer par le plus, en anglais, ils disent le low-hanging fruit, mais l'endroit le plus simple et qui va avoir le meilleur retour sur investissement d'effort pour nous. Puis une fois que c'est intégré de façon durable, on va dire plusieurs semaines au moins. Là, on peut passer à la deuxième priorité et ainsi de suite. Mais souvent, en adressant la première priorité, on va dire ça comme ça, justement, on enlève beaucoup, beaucoup, beaucoup d'étapes à tout ça. Fait que souvent, les autres priorités, il y a beaucoup de choses qui se règlent de soi. Je donne un exemple. Si on identifie la priorité, c'est vraiment de dormir un peu plus d'heures ou se coucher plus de bonne heure ou autre. Bien, souvent, après ça, on va se rendre compte que la priorité de diminuer le Les cravings de sucre ou les fluctuations d'humeur, on se rend compte qu'on n'a plus ce besoin-là parce que le sommeil a joué sur notre sensibilité à l'insuline. On a moins de cravings de sucre. Notre humeur est beaucoup plus stable. Ça nous amène moins dans un cycle de stress infini. Ce qu'on pensait peut-être adresser les conséquences du stress avec, par exemple, des plantes adaptogènes ou… peu importe de la psychothérapie ou autre, va être grandement diminuée où il y a beaucoup de ces étapes-là qui ne seront même plus nécessairement nécessaires et la personne dans ces douleurs chroniques va se sentir beaucoup mieux. Ça, c'est un exemple. Je vous piche plein d'exemples parce qu'il n'y a pas de recette et chacun, ça va être complètement différent et la combinaison de ces étapes-là va être complètement différente. Mais ça pour dire, ce que je veux que vous reteniez ici, c'est les douleurs chroniques, il faut toujours considérer le volet métabolique, c'est ultra important. Après ça, évidemment, le repos-sommeil, j'en ai parlé, l'alimentation, j'en ai parlé, le volet souvent auto-immun aussi, silencieux, qui va un peu partir de tous ces éléments-là. Je vais moins toucher là-dessus aujourd'hui. C'est un petit peu plus complexe et je vais juste trop m'écarter de ce dont j'ai envie de parler aujourd'hui. Évidemment, il y a certains suppléments qui peuvent travailler là-dessus de façon très simple, temporairement, parce qu'il n'y a pas un supplément sur le marché ou qui va ever exister à mon sens, qui va remplacer des bonnes habitudes de vie ou qui va même faire le poids contre des mauvaises habitudes de vie. Donc, ça peut être intéressant pour venir renourrir le corps le temps qu'on mette des choses en place. Par contre, le but ultime, ce n'est pas nécessairement de prendre des suppléments à l'année longue, mais d'utiliser des suppléments comme des outils de façon ciblée et thérapeutique au bon endroit, au bon moment, dans la bonne saison de vie, etc., pour venir pallier aux mauvaises habitudes qu'on a pu avoir le passé, mais qu'on est en train de mettre en changement. Après ça, je dirais l'hydratation. Je vais finir avec ça, avec les suppléments, l'alimentation et tout. L'hydratation, ô combien de personnes qui viennent me voir la première visite, les premières questions que je pose, combien d'eau tu bois dans une journée. Malheureusement, la plupart des gens le savent et me répondent juste, ils ne me répondent pas de quantité, ils me disent pas assez. Ils savent d'emblée qu'ils ne boivent pas assez d'eau. Souvent, les gens minimisent vraiment l'impact d'une déshydratation sur l'inflammation, sur votre énergie au quotidien. Ça, c'est super important. Souvent, craving de nourriture, de Et je dirais même la cognition, le brain fog, tout ce qui est volet, concentration, stabilité de l'humeur. Souvent, les gens déshydratés, je ne me rappelle plus des statistiques, mais un faible niveau de déshydratation va affecter très rapidement la fonction du cerveau. Ça, il faut faire très, très, très attention. Et les gens qui sont déshydratés, souvent, moi, c'est leur premier devoir. Puis c'est ça que je dis des fois, c'est comme les gens attendent beaucoup de temps, investissent de leur temps, beaucoup de leur argent aussi pour faire des changements, venir me voir, avoir vu plein de choses. de gens avant moi pour finalement faire comme« Hey, t'es le premier qui me dit que je bois pas assez d'eau.» Ou« Ah ouais, il me disait de boire beaucoup d'eau après mon traitement, etc.» Mais qu'on s'est pas arrêté pour faire comme« Ok, combien t'en bois à chaque jour?» Après ça, combien tu bois de café, par exemple, thé ou de trucs qui peuvent te déshydrater. Puis finalement, on se rend compte que juste de boire plus d'eau, ça change ô combien de choses sur leur douleur chronique, mais sur plein d'autres symptômes qu'il y avait qui semblaient peut-être moins musculo-squelettiques. Hyper important. Le calcul rapide que j'aime bien, à peu près un litre d'eau par 50 livres de poids. Il y a des excès Si on est au-delà de 200 livres, même 150 livres, il faut y aller avec le niveau d'activité, etc. L'idée vraiment de boire minimum un ou deux litres d'eau, dépendamment de votre poids encore une fois, mais c'est un bon gauge là-dessus. Puis de l'eau de qualité, etc. Je ne veux pas passer non plus dans cette tangente-là, mais juste buvez assez d'eau avant de venir me voir du moins. Mais au quotidien, ça va vous sauver bien du trouble à plusieurs niveaux. Ensuite de ça, j'ai parlé beaucoup du sommeil. Encore une fois, le volet métabolique, c'est super, super important. C'est souvent ce qui va faire que les gens vont aller voir leur chiropratien, STO, physio, peu importe, médecin, thérapeute, puis ils vont dire« Écoute, ça me soulage, mais ça revient tout le temps.» C'est souvent justement ce milieu-là qui fait« Est-ce que les corrections vont tenir ou pas?» Ça, c'est hyper important, en plus du volet biomécanique que j'ai parlé précédemment. En troisième, on a le volet émotionnel, qui est vraiment un gros, gros, gros, gros, gros volet. Puis, on peut le mettre même un peu, il va affecter évidemment la biomécanique, il va affecter aussi le volet biochimique. Un trop de stress va affecter les hormones, va affecter l'inflammation, va affecter une panoplie de choses. Donc, la physiologie du stress est super importante. Les gens font comme« Ok, oui, ça crée des tensions d'un point de vue mécanique. Je ne suis plus tendu d'un trapèze parce que là, je pense tout le temps à telle affaire où je suis au bureau et j'ai des appels stressants ou des listes dans ma tête que je dois faire. Je dors tout croche.» Bien, c'est sûr que ça peut venir jouer également. Le stress va jouer sur la biomécanique, mais sur le volet, comme je disais tantôt, sur le microbiote, sur les hormones féminines et les hormones associées au stress, la thyroïde, etc. On se ramasse des fois avec un medley de plein de choses qui se sont faites sur plusieurs années. Évidemment, le volet émotionnel également. En médecine traditionnelle chinoise, avec les méridiens d'acupuncture, chaque méridien ou organe ou système dans le corps, par exemple le rein, peut être associé à une émotion spécifique. foie, les poumons, l'intestin, l'utérus, ovaire, etc. Ce n'est pas nécessairement coupé au couteau, mais c'est quelque chose aussi qui fait partie intégrante de ma pratique et que je vois ô combien souvent des thématiques, mais souvent qui viennent des conditionnements à un âge très jeune ou à d'autres traumas. Ce ne sont pas toujours des traumas majeurs, c'est souvent des conditionnements comme on a appris à être, comme on a appris à réagir et qui sont renforcés ou entretenu dans un milieu de travail, dans une relation XYZ, que ce soit familial, que ce soit amour romantique, que ce soit amitié, etc. Souvent, ça va faire sauter le breaker ou déborder le vase et c'est là que tout le reste s'ensuit. On a un débalancement de la biochimie, du métabolisme, on a un débalancement de la biomécanique aussi, etc. C'est super important aussi le volet viscérosomatique en lien avec le volet émotionnel qui est très présent et à ne pas sous-estimer. Bon, j'ai parlé des trois sphères qui sont hyper importantes à considérer. Donc, j'espère que je ne vous ai pas trop perdu, mais aussi, j'espère que c'est intéressant aussi pour vous jusqu'ici. Ce que je veux que vous reteniez essentiellement, c'est que si vous avez des douleurs qui reviennent, ça revient tout le temps. Vous allez voir votre praticien à toutes les semaines, à tous les mois, plusieurs fois par semaine pour certains. J'en ai vu de toutes les... les passés, tous les chemins, on va dire ça comme ça, mais ce n'est pas nécessairement la faute de votre thérapeute. Ce n'est pas nécessairement de votre faute non plus dans le sens où vous ne pouvez pas savoir ce que vous ne savez pas. Même chose pour votre pratique. L'idée est que si le problème ne vient pas de la biomécanique, tout ce que ça nous dit, si ça revient, c'est potentiellement que ça ne revient pas de... l'endroit où est-ce que c'est travailler avec l'outil de votre thérapeute. Je ne sais pas, moi, c'est des ajustements vertébraux, mais ça revient tout le temps. La vertèbre, elle reprend, comment je dirais bien ça, elle revient tout le temps dans un mouvement aberrant. C'est tout le temps la même vertèbre qu'on doit ajuster, ou celle d'en haut, ou celle d'en bas, ou c'est elle tout le temps, la bandelette iliotibiale qui devient tendue. On a tous des patterns, puis malgré vos exercices, malgré la réhabilitation, malgré des... C'est sûr, des fois, il faut juste être patient, on s'entend, Ce n'est pas toujours en deux visites que c'est réglé. Mais si vous atteignez un plateau, ce n'est pas nécessairement l'expertise de votre praticien. Ce n'est pas nécessairement, comme je dis, que vous êtes poigné avec ça pour toute la vie. C'est juste que des fois, il faut changer un peu de paradigme ou changer de paire de lunettes pour aller voir la problématique. C'est pour ça que je vais vous amener des pistes. Prenez le temps de réécouter l'épisode un peu. Mais où est-ce que, justement, dans votre volet biomécanique, quelle vieille blessures n'ont jamais été vraiment adressées, ou ça a été traité sans plus, ou j'ai fait un whiplash, un accident d'auto, j'étais allé à l'hôpital, ils m'ont fait des radios, ils m'ont dit que tout était beau, ils m'ont renvoyé chez nous, mais depuis ce temps-là, c'est ça, j'ai jamais trop fait checker ça, puis là, vous ramassez avec des douleurs chroniques, maux de tête, cou, 20 ans plus tard, 30 ans plus tard, bas du dos, peu importe, ça, c'est important à valider. Ça ressemble à quoi à votre quotidien? Êtes-vous toujours dans la même posture, etc.? Est-ce que vous bénéficieriez peut-être d'une évaluation en mobilité avec un kinésiologue avec un physio ou autre, ça peut être intéressant, surtout dépendamment de vos sports. Après ça, pour le volet biochimique, c'est là, je trouve qu'il y a beaucoup d'introspection à faire pour tous. C'est, bon, mon sommeil, ça dit quoi? Mon alimentation, ça dit quoi? Puis, je pense, ça prend une portion d'honnêteté avec soi-même, faire comme, écoute, il y a peut-être vraiment quelque chose que je devrais optimiser à ce niveau-là. Puis de travailler avec un professionnel, que ce soit un nutritionniste, que ce soit un coach, peu importe, avec qui un peu vous raisonnez et avec une approche qui fit aussi. J'ai vu souvent des gens qui sont allés voir des nutritionnistes, des coachs, des naturopathes, tout le monde, mais ça ne fitait pas ou la philosophie fonctionnait moins avec eux. Ça, c'est important aussi, évidemment, avec l'expertise. Après ça, est-ce que vous êtes exposé soit dans votre métier ou à votre maison avec le volet, justement, toxicité environnementale et tout? Ça, ce n'est pas toujours évident. On peut partir sur des vidéos YouTube et se faire peur avec tout et rien. Puis c'est un peu pour ça que j'ai envie de faire ma plateforme, mon petit avenir, dans les prochaines semaines, mois, sur le volet un petit peu Qu'est-ce qu'il faut regarder dans notre maison? Qu'est-ce qu'on peut modifier de façon très simple, mais s'éviter bien du trouble sur le volet composé avec les années? La fameuse lumière bleue, la fameuse lumière artificielle, l'hiver, quoi faire attention? Quel genre de petits trucs qu'on peut acheter à la maison pour vraiment mitiger l'effet néfaste de la vie moderne ou de la toxicité environnementale? Un filtre à eau, c'est-tu bon, c'est-tu pas bon, etc.? Je vais traiter de ça sur ma plateforme YouTube. de long en large, et ça va être très accessible pour tous. Donc voilà, ça c'est une chose. Après ça, le volet de stress, d'être honnête avec soi-même, est-ce que vraiment je gère bien mon stress ou pas, puis quelles mesures je peux prendre pour moduler ça, hyper important. L'alimentation, j'en reviens à ça, mais justement de faire des fois un journal alimentaire bien simple, ou juste d'y aller vraiment simple, pas de produits laitiers, ça marche-tu, ça marche-tu pas, pas de gluten, ça marche-tu pas, c'est là, quelques semaines, vous voyez comment ça va, peu ou pas de changements, mais déjà vous allez avoir un petit peu plus de pistes quand vous allez rencontrer votre professionnel de la santé pour savoir qu'est-ce que... Moi, quand les gens viennent me voir puis ils ont essayé toutes sortes d'affaires, je leur dis tout le temps à chacune de ces choses-là, est-ce que ça t'a aidé ou pas, ne serait-ce que temporairement, ne serait-ce que quelques jours, ne serait-ce que... Des fois, ça l'a aidé un certain temps puis c'est revenu, mais moi, ça me donne des pistes sur ce que ça peut être, mais ce que ça peut... Ce que c'est assurément pas ou ce que ça peut ne pas être. Donc, ça descend un peu notre entonnoir de possibilités. Ça m'aide déjà beaucoup. Donc, vous avez le pouvoir sur beaucoup de choses dans le volet d'investigation, prendre le pouls un peu de votre santé et de vos habitudes de vie. Ça, c'est hyper, hyper important. Ensuite de ça, pour le volet, il y a toujours un volet de réhabilitation qui est super important avec les exercices comme je parlais en physio, en kinésiologue. C'est super bon, le volet nutrition pour tout ce qui est vos besoins. Des fois, je parle de ça, des régimes d'éviction, d'essayer de couper ci, ça, mais il faut s'assurer de ne pas avoir des carences nutritionnelles non plus. Des fois, les gens parlent vraiment de loin. Ils font comme, OK, il faut que j'évite tel truc ou je veux essayer d'éviter tel truc pour voir l'impact sur mon corps, apprendre à mieux connaître mon corps et comment il réagit à X, Y Mais des fois, les gens, ils sont un peu déstabilisés là-dessus ou ils ont des historiques de stress. Ça peut être très émotionnel, le volet alimentaire. Donc, c'est important de travailler avec des professionnels de la santé là-dessus si vous ressentez ce besoin-là. Après ça, évidemment, les fameux médecins. Parlez à votre médecin. Des fois, les médecins, eux autres, leur outil est souvent le volet justement de médication. Mais la médication a sa place au bon temps, au bon moment. Puis souvent, quand vous faites des changements, dans les cas de conditions graves, que je vois, c'est souvent des gens qui sont rendus loin dans leurs conditions et qui prennent certaines médications aussi. Ça me prend une belle relation avec le médecin pour aussi, des fois, faire cette déprescription-là parce que c'est le médecin qui va le faire. Souvent, ça nous prend des tests de laboratoire pour s'assurer que tout est beau et un suivi là-dessus. Des fois, il faut juste aller voir le médecin, aller le voir du moins de façon saisonnière ou une fois par année ou peu importe ce qu'il vous ait recommandé pour justement faire ces investigations-là parce que des fois, on veut juste éliminer différents trucs qui peuvent être potentiellement plus graves ou qui peuvent être en train de s'en aller vers quelque chose qu'on ne veut pas. C'est là qu'il faut le prendre à temps et c'est là le meilleur moment pour changer. Pas quand on est rendu en mode pathologie ou symptomatologie avancée. Donc, vous l'aurez compris, l'interdisciplinarité dans tout ça est hyper important. On ne peut pas tous être des, même si on a souvent des divisions très larges, peu importe le praticien, on ne peut pas être des experts dans tout. Donc, c'est important d'avoir un super réseau. Donc, même d'ailleurs, appel à tous, si ça vous parle, ce que je dis là, si vous êtes un nutritionniste, un physio, un kinésiologue, peu importe en fait, vous travaillez dans quoi, autour de la santé émotionnelle, psychologue. J'ai fait un super bon épisode avec Jean-Michel Pelletier, soit dit en passant, justement, je parlais de traumas ou de micro-trauma ou de conditionnement de personnalité hyper intéressant. Si le volet psychologique vous intéresse, avec Jean-Michel Pelletier, mon dernier épisode de 2024, allez écouter ça. Mais c'est ça pour dire que tout le monde qui m'écoute, les praticiens, si ça vous intéresse de collaborer de quelconque façon, écrivez-moi. Ça me fait toujours plaisir de mieux en savoir sur vos pratiques et comment je peux travailler avec vous potentiellement. Donc voilà. Super important de d'avoir sa petite équipe aussi autour de soi. Autant moi, d'un point de vue personnel, j'ai une belle équipe autour de moi sur tous ces niveaux-là, biochimique, métabolique, biomécanique, émotionnel, coaching, qui est hyper importante à mon épanouissement, à mon mieux-être au quotidien pour pouvoir être bien, mais aussi mieux servir ma famille, mieux servir mes patients. Donc, voilà. C'est un peu ça. Je vais terminer ça là-dessus. Ça fait déjà plus de 30 minutes que je parle Écrivez-moi ce que vous retenez de l'épisode d'aujourd'hui. Écrivez-moi si ça vous a intéressé, si vous avez trouvé des trucs utiles. Si vous avez des questions à travers ça, ça va me donner des idées de contenu aussi sur les médias sociaux. Je vous dis au prochain épisode. Ciao, ciao!